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EECIIETICHES
lluence s'observe partout où s'accumulent des matières incohérentes; 'seulement, lorsqu e l'accumulation s'effectue sous les eaux, un troisième méca nisme, d'une influence encore plus générale, vient
presque toujours modifier l'influence des deux premiers. L'observation montre en effet que les talus, auxquels donne journellement naissance l'entassement des matières incohérentes qui se trouvent livrées sur la surface du globe aux caprices des éléments,peuvent être divisées en trois classes qui correspondent à faction indépendante de chacun
de ces. trois mécanismes. Malgré l'existence de nombreux intermédiaires qui , clans une classification complète de tous les talus observables , ne permettraient pas d'établir entre ces trois classes des lignes de démarcation parfaitement tranchées, il est cependant certain qu'elles correspondent à trois groupes princtpaux , que je proposerai d'appeler : Talus d'Eboulement , talus d'Entraînement, talus de Balancement. Les Talus d'Eboulement sont ceux que forment
dé nombreux fragments d'une forme et d'une grosseur quelconque, tombant pêle-mêle les uns SU r les autres : tels sont ceux des cônes scories formés par les éruptions volcaniques.
gLes Talus d'Entrainement sont ceux dans la production desquels la dispersion des fragments et leur répartition sur une large base sont facilitées par l'action d'un courant d'eau. Les talus latéraux de l'Etna , que les eaux de tous les orages et de toutes les fontes de neige survenues depuis un grand nombre de siècles ont contribué à façonner, appartiennent à cette classe. Les Talus de Balancement sont ceux pour la
SUR LE MONT ETNA.
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production desquels la dispersion des matières in-
cohérentes et leur dissémination sur une large surface sont facilitées par les mouvements intérieurs d'une grande masse d'eau qui , balancée elle-même par les vents ou les courants, leur imprime en sens divers, et pendant longtemps, une sorte de mouvement oscillatoire ou de va-et-vient. Les deux premières classes de talus sont à peu près les seules qui concourent à la production des montagnes volcaniques. M. J. Yates, dans un mé-
moire sur les dépôts d'alluvion lu à la société géologique de Londres, en novembre 83o (1), les
a distinguées sous les noms de cane aigu et de cdne obtus. J'ai cherché à faire connaître plus exactement les limites dans lesquelles ces pentes sont susceptibles de varier, en en consignant un grand nombre d'exemples dans les tableaux n° 2 et 3. ( F. les tableaux placés à la fin du Mémoire ). On verra, dans le tabl eau n° 2, que les talus formés
par éboulement forment en général avec l'horizon des angles de moins de 42°; je crois que ces angles ne doivent presque jamais atteindre 45°, ils n'ont quelquefois que 18", et peut-être moins encore. Les inclinaisons des talus formés par la neige,
sur les montagnes où elle séjourne longtemps, sont généralement à peu près du même ordre que celles des talus d'éboulement , ainsi qu'on peut le voir par les indications contenues dans le tableau n° 4; mais les pentes des glaciers sont souvent beaucoup phis faibles. On peut juger, par l'inspection des tableaux 2 et 4, que l'inclinaison des talus d'éboulement dépend (1) Voyez Eclinburg new phil. Journal, T. XI, p. 9 Tome X, 1836. J!
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