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BECIIERCHES
le même degré de simplicité que dans les localités: 9,ù il a donné naissance à des cratères de soulèvement réguliers, tels que celui de l'île de
Palma, ou les cirques de Ténériffe et de la Somma. L'effort qui a soulevé la gibbosité de l'Etna paraît
avoir agi, non en un point unique et central, mais suivant une ligne droite, représentée par
l'axe de l'ellipse dont font partie les flancs méridionaux, septentrionaux et orientaux du Val-delBove , et il parait avoir agi inégalement sur les diverses parues: de cette ligne droite, de manière que son extrémité occidentale -,qui répond à la cheminée volcanique actuelle, a été soulevée plus que tout le reste. Un pareil soulèvement n'a pu se produire sans que les masses soulevées aient été déchirées, et les déchirements ont dû coïncider principalement avec la ligne de soulèvement ou diverger en rayonnant de ses extrémités. L'état actuel des parties des masses soulevées,
qui subsistent encore et qui n'ont pas été recouvertes, répond pleinement à cette condition. Les parois de l'extrémité inférieure du Val-del-Bove sont découpées par des vallées divergentes, telles que la Porta-de-Callana dont l'origine première ne peut guère être attribuée qu'à un déchirement; de plus, vers l'extrémité supérieure du Val-delBove , les escarpements de la S'chiena-del-A sino sont séparés de ceux du Serre-del-Solfizio par un large talus où les assises de laves anciennes ne se montrent pas en place, et qui paraît n'être formé que de matières éboulées. L'origine de cette dernière échancrure, dont le Md-ciel-Leone marque le prolongement, peut être attribuée avec vraisemblance à une grande déchirure comblée en partie par l'écroulement de ses deux parois.
SUR LE MONT ETNA.
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La partie de la gibbosité centrale qui supporte le Piano-del-Lac,o doit nécessairement avoir été crevassée elle-même; mais les produits modernes ayant ici tout recouvert, on ne peut y faire à cet 47,
égard aucune recherche. On peut toutefois remarquer que la cheminée principale de l'Etna se trouve à peu près dans le point où il est le plus naturel de concevoir que les principales déchirures ont .dû se croiser. Le cirque elliptique du Val-del-Bove présente donc tous les caractères d'un cratère de soulèvement :irrégulier, et ici, comme dans tous les cratères de soulèvement et même dans les cratères lacs de l'Eifel , se présente en seconde ligne la question de savoir ce qu'ont pu devenir les matières qui devaient remplir en partie l'emplacement actuel du cirque. Il est en effet évident que les fractures produites par le soulèvement ne pou-
vaient, à beaucoup près, égaler en largeur le Val-del-Bove lui-même ; on pourrait le prouver par le calcul, mais un simple coup d'oeil jeté sur la carte ou sur le modèle en relief en dira assez à cet égard. On trouve d'ailleurs dans le fond du Val-del-Bove des rochers de laves anciennes, tels que la .floccci-Mitsarra et la Bocca-della-Capra,
- qui paraissent n'être que les pointes de masses
plus considérables de laves anciennes ensevelies .sous les déjections modernes. Mais que sont devenusl es massifs dont ces derniers
rochers ne sont que des témoins, et entre lesquels le soulèvement n'avait pu produire que des.fentes
infiniment moins larges que l'espace qui reste vide aujourd'hui. Ce qui manque de ces massifs été projeté en fair, ou bien s'est-il englouti dans les abîmes volcaniques? J'ai déjà discuté précédemment cette question',