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DESCRIPTION DE Li 'GÉDRITE.
dnirait à une expression très-simple, si l'on supposait l'alumine et la silice isomorphes, ce qui n'a pas encore été admis. La formule qui représente la composition de ce minéral est encore assez simple , en admettant que la silice y est
JURISPRUDENCE Par M. DE CHEPPE
,
ES MINES;
chef de la division des mines.
combinée avec le protoxide de fer, tandis que l'alumine l'est avec la magnésie. Cette formule devient alors :
51S2 + MA' + Ag. La composition de la gédrite diffère essentiellement de la composition de tous les minéraux connus. La substance dont elle se rapproche le plus, sous ce rapport, serait une variété de brouzite , analysée par M. L. Gmelin, qui est repréf c >2. Mais sentée par la formule 2 MS' cette bronzite ne contient ni alumine ni eau, et la quantité d'alumine qui existe dans la gédrite est trop considérable pour qu'on puisse la négliger. Cette grande différence de composition, pour un minéral cristallisé , et par conséquent homogène, m'a fait penser qu'on devait le regarder comme formant une espèce particulière, malgré
que ses cristaux ne soient pas assez nets pour qu'on puisse connaître le système cristallin auquel il se rapporte. Le nom de gédrite que je lui ai donné est tiré du lieu où cette substance a été recueillie.
MINES.
Lorsqu'un tiers prétend avoir été omis par erreur au nombre des titulaires d'une concession de mines il peut',, en vertu de l'art. 4o du décret .du 22 juillet 1806, se pourvoir en rect.ification de l'ordonnance qui a institué la concession. Le pourvoi
ne doit pas être formé par la voie contentieuse. Distinctions à faire entre la compétence administrative et la compétence des tribunaux, à l'égard des traités passés entre les concessionnaires et les tiers, soit avant , soit après les ordonnances 'de concession.
Une ordonnance royale, du 4 noveere s 824,.à institué la concession des mines .de houille de la Beramlière, situées dans le département de la Loire. Au moment où se terminaitEinstruction de l'affaire,
et peu de temps avant que l'ordonnance fût rendue,
MM. Bayon, Larderet et consorts, alors en instance pour obtenir cette concession , et qui depuis l'ont obtenue, firent avec M. Jean-Claude Peyret des traités par lesquels ils ..onsentaient à l'admettre dans leur association. Ces âgstes furent déposés à la préfecÉure ; mais déjà les pièces de l'affaire avaient été transmises à l'administration. Les traités ne furent pointcréunis à temps au dossier; par suite de ce retard, l'administration n'en eut pas connaissance, de sorte qu'ils ne furent point visés dans l'ordonnance de concession et que le nom de M. Peyret ne fut pas compriS, au nombre des titulaires désignés par cette ordonnance.' M. Peyret est décédé sans élever de réclamation.