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VENTILATEUR EMPLOYÉ
COMME MACHINE SOUFFLANTE.
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seconde par toutes les tuyères soufflant à la fois dans la même expérience. Chacun de ces nombres est la somme de ceux qui sont placés dans la case voisine à gauche. La colonne 13 donne le volume en mètres cubes, à o° et orn,76 de pression, du poids correspondant, inscrit dans la colonne précédente. Ces volumes ont été calculés en prenant pour le
comparables entre elles, puisqu'elles sont toutes faites avec une même buse de 192" . Enfin, la même observation s'applique aussi aux deux expériences 17 et 18.
poids d'un mètre cube d'air 1,709 où 1+0,004t j'ai supposé que la pression atmosphérique ,76 , et que la température t=.. o.
conclure de mes observations que, lorsque les
Les nombres des trois colonnes r I.2, 13 ont été calculés par logarithmes avec les Tables de Lalande. La colonne 14 présente en pieds cubes les volumes donnés en mètres par la colonne 13. J'ai fait cette transformation avec la règle à calcul de Jomard , l'approximation qu'elle donne étant
bien suffisante.
Avant d'indiquer comment a été formée la colonne 15, il est essentiel d'examiner les résultats obtenus jusqu'ici. Si l'on compare dans les expériences 3, 4 et 5, faites avec une même buse de 102 les nombres de tours des ailes, de la colonne 5, avec les volumes correspondants des colonnes 13 et / 4, on voit que ces six nombres forment à très-peu près des proportions, dont les premiers seraient les antécédents, et les a utres les conséquents. La même comparaison, établie pour les expériences 6 et 7 faites avec une tuyère de 13o " amène à peu près au même résul tat.11 en est de même encore pour la série des expériences b, 1, 12, 13, 14, i 5 et 16,
Il serait fort à désirer que les séries des expérien -
ces comparables entre elles eussent été beaucoup plus nombreuses et moins entachées des erreurs que je n'ai pas pu éviter. Toutefois je crois pouvoir tuyères du ventilateur soufflent dans l'atmosphère
la dépense par une buse d'un diamètre constant est proportionnelle au nombre des tours des ailes du ventilateur. Si cette loi n'est pas la véritable, il est au moins démontré qu'elle en approche de bien près. Dès
lors je puis l'admettre avec la certitude de ne commettre au plus que de faibles erreurs pour ramener à une vitesse commune toutes les expériences portées au tableau. Par là, je pourrai suppléer aux difficultés que j'ai rencontrées dans les opérations, et qui ne m'ont pas permis d'observer directement les circonstances de l'écoulement par des buses variables avec une vitesse constante dans les ailes du ventilateur.
C'est dans ce but que j'ai formé la quinzième colonne du tableau. J'ai choisi une vitesse de 5oo tours par minute, comme étant à peu près une vitesse moyenne entre celles observées dans mes diverses expériences, et j'ai obtenu chaque nombre de cette colonne en formant le quatrième terme d'une proportion dont les deux premiers, pris dans la bande horizontale correspondante, étaient 10 Le nombre de tours des ailes du ventilateur;