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CHIMIE.
grande affinité du chlore et sur la propriété qu'il possède de déplacer le brôme de ses combinaisons. Il permet en outre d'utiliser les eaux-mères d'iode , qui jusque-là étaient restées sans emploi. On prend les eaux-mères de soude de varec après
en avoir précipité l'iode par le chlore, comme nous venons de l'indiquer. Ces eaux-mères renferment du brôme, qui s'y trouve à l'état de bromure métallique, lorsqu'on a eu soin toutefois de ne pas ajouter du chlore plus qu'il n'en faut rigoureusement pour précipiter tout l'iode. On ajoute , à mille deux cent cinquante parties de ces eaux-mères, trente-deux parties de peroxide de mangan&e en poudre , et vingt-quatre d'acide sulfurique ordinaire à soixante-six degrés. On verse le tout dans une cornue en verre tubulée, à laquelle se trouve adapté un ballon également tubulé , et à celui-ci un tube qui va plonger dans une éprouvette. La cornue et le ballon , ainsi que le ballon et le tube, doivent être rôdés l'un sur
l'autre assez exactement pour que l'appareil puisse être monté sans lut ni bouchons, qui seraient inévitablement détruits par l'action du chlore. Tout étant ainsi disposé, on chauffe la cornue, de manière à porter le liquide à l'ébullition ; le brôme se condense dans le ballon sous forme de
stries huileuses rouges avec une petite quantité d'eau; on arrête l'opération lorsqu'il cesse de se produire des vapeurs rouges. En chauffant légèrement le ballon sans démonter l'appareil , on fait passer le brôme dans l'éprouvette , où il se condense par refroidissement. il ne faut rejeter les eaux-mères qui ont servi à cette préparation , que lorsqu'on s'est assuré
EXTR ATTS.
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par l'addition d'une nouvelle quantité d'acide sulfurique et d'oxide de manganèse, qu'elles ne contiennent plus de brôme.
14. Réaction de holm sur l'hydrate d'amidon par l'intermédiaire dune étoffe de coton; par M. Jonas. ( An. der Phar., t. 2o, p. 4o.) Dans les épreuves ordinaires de l'iode, au moyen de l'amidon, cette substance se sépare en partie des bandes de papier dont on fait usage, et donne à la liqueur une teinte bleuâtre qui peut induire en erreur. Pour obvier à cet inconvénient, il faut substi-
tuer au papier du calicot déjà empesé, ou que l'on empèse encore légèrement pour plus de sûreté. On le fait sécher, on le lave avec un peu d'eau tiède, on le fait sécher de nouveau , et on le découpe en bandes.
Si on lave dans l'eau ces bandes devenues
bleues par l'iode , toute la matière colorante s'en
détache., et on peut, si l'on veut, doser l'iode
qu'elle renferme. L'étoffe de coton peut aussi servir à la recherche du brôme.Elle prend une belle couleur jaune en
se combinant avec ce corps; mais il .Luit bien faire attention à cette circonstance déjà connue,
qu'à une faible chaleur le brôme abandonne déjà l'hydrate d'amidon , et se volatilise.