Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 121]

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calciné, on en sépare le sulfate de baryte par un acide, et on recherche la quantité d'acide phosphorique contenue dans la dissolution. Mais comme les eaux minérales renferment ordinairement des carbonates terreux et du peroxide de fer dissous par l'acide carbonique, qui se précipitent aussi par l'ammoniaque, il est préférable de faire bouillir une partie de l'eau à analyser pour pouvoir retrancher le poids du précipité composé des carbonates terreux et du peroxide de fer qui se déposent pendant l'ébullition, du poids du pré-

cipité formé par l'addition du chlorure et de l'ammoniaque.

EXTRArrs.

mélangé de charbon , en le calcinant préalablement avec du sucre.

3 On calcine un mélange de 3 p. de carbonate de potasse ( ou 2 p. de carbonate de soude ), préalablement chauffé avec du sucre, et de 2 ;' p de bleu de Prusse, et l'on traite le résidu par l'alcool bouillant. 5o. Des combinaisons de l'AMMONIAQUE arec les

sels anhydres ; par M. H. Rose. ( An. de Pog. 1836.)

,

Plusieurs oxides , ainsi que plusieurs chlorures 49. Préparation du CYANURE DE POTASSIUM ;:

par les frères Rodgers. ( Compte rendu de M. Berzelius, t. 15, p. 136. )

10 On chauffe 7o p. de carbonate de potasse anhydre, avec 120 p. de cyanure de mercure; on traite le résidu par de l'alcool à 0,90 bouillant, et on laisse refroidir. Il se dégage , pendant la calcination, de l'acide carbonique et du mercure. Le même effet a lieu avec le carbonate de soude; mais les carbonates des terres alcalines ne réagissent pas sur le cyanure de mercure. 20 On chauffe dans un creuset de porcelaine pendant environ vingt minutes, un mélange de atome de ferrocyanure de potassium et de i ai. de carbonate de potasse anhydre, et on traite le résidu par l'alcool. Mais, comme dans cette opération la potasse décompose une partie du cyanogènepour

produire du cyanure de potassium, il vaut mieux substituer au carbonate alcalin pur le même sel

dont les oxides forment des bases, peuvent se combiner avec l'ammoniaque, tandis que d'autres oxides et chlorures, qui leur ressemblent beaucoup, ne possèdent pas cette propriété. C'est ainsi que le sulfite de manganèse se combine avec

cet alcali, tandis que le sulfate de magnésie ne l'absorbe pas, et que les chlorures de calcium et de strontium se combinent avec une très-grande quantité d'ammoniaque, tandis que le chlorure .barium n'en prend pas la moindre trace. Quand un sel anhydre se combine avec l'ammo-

niaque, il se forme toujours un composé déterminé. Les sels qui se ressemblent beaucoup par leurs propriétés absorbent souvent l'ammoniaque dans la même proportion ; mais aussi ils l'absorbent souvent dans des proportions différentes;

-de sorte que l'ammoniaque ne se combine pas -avec les sels anhydres d'après une loi constante, qui permettrait de calculer à priori la proportion d'un composé. L'ammoniaque se comporte avec les sels anhydres et les chlorures métalliques ana-