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oumui.
EXTRAITS.
effet que d'enlever le gaz acide carbonique à mesure qu'il se dégage, et de soustraire ainsi l'acide
l'on ait la précaution de les réduire préalablement en poudre impalpable. Le carbonate de chaux est très-soluble dans le sel ammoniac au moment où il vient d'être pré-
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combiné à la pression qu'exerce sur lui l'atmosphère d'acide gazeux dont la pierre se trouve enveloppée.
Je suis donc convaincu que l'eau favorise la calcination de la pierre calcaire ; mais je reste dans le doute sur les avantages qu'elle peut réellement produire, parce qu'il y a peu de différence entre la température à laquelle le carbonate de chaux se décompose seul, et celle où il se décompose avec le secours de la vapeur i d'eau. D'ailleurs, si la vapeur d'eau n'exerce dans la décomposition de la pierre calcaire qu'une action mécanique semblable à celle de l'air atmosphérique, on ne voit plus quel avantage important elle peut conserver sur le courant aériforme qui traverse sans cesse la niasse calcaire soumise à la calcination.
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cipité; mais quand on l'a lavé pendant quelque temps, ou quand on l'a abandonné à lui-même pendant vingt-quatre heures, il devient beaucoup moins soluble. Les dissolutions saturées de carbonate de chaux se troublent à l'air, et laissent déposer une partie du carbonate, mais elles en retiennent une grande quantité, que la chaleur, même de l'ébullition, ne peut pas en séparer. La solubilité des carbonates terreux dans le sel ammoniac doit en partie être attribuée à leur décomposition, en ce se forme du carbonate d'ammoniaque et des hydrochlorates terreux.
54- Sur l'ALUMINIUM et le CHLORURE D'ALUMINIUM.
( Ann. der Phar., t 1, p. 43-) 53. Sur la solubilité du CARBONATE DE CHAUX
dans le muriate d ammoniaque; par M. Vogel. (Jour. de Phar., t. 22, p. 542.)
Voici la manière la plus simple et la moins dispendieuse de préparer ces deux substances. On
On sait que le carbonate de magnésie, les carbonates de zinc et de nickel, le chloridé d'argent, le sulfate de plomb, le tartrate de chaux, etc., se dissolvent en quantité plus ou moins grande dans le sel ammoniac. Mais jusqu'ici on avait regardé les carbonates de chaux, de strontiane et de baryte comme tout à fait insolubles dans ce sel : ils
précipite une dissolution d'alun bien pur par du chlorure de bariurn employé en léger excès; on filtre, on rapproche la liqueur jusqu'à consistance sirupeuse, et on la laisse refroidir. Tout le chlorure de potassium et de barium se dépose, et l'eau mère ne contient que de l'hydrochlorate d'alumine. On y ajoute I p. de sucre pour 5 p. d'alun employé, on l'évapore à siccité, et en calcinant le résidu en vase clos, on a un mélange
s'y dissolvent cependant en quantités notables, même lorsqu'ils sont à l'état natif, pourvu que
intime d'alumine et de charbon. On place ce mélange dans un tube de verre de deux à deux 17.