Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 126]

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nese contenue dans le minerai, ou du moins l'équivalent en peroxide de tous les oxides supérieurs au protoxide qu'il peut contenir. Cela ré-

sulte de ce que la quantité d'acide carbonique que peut produire le peroxide de manganèse avec l'acide oxalique, est précisément égale au poids de ce peroxide, ainsi qu'on peut s'en assurer par le calcul.

EXTRAITS.

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pie de l'hématite brune chauffée au rouge ), de soufre et de sel ammoniac , jusqu'à sublimation complète du sel ammoniac; qu'on laisse refroidir lentement la masse, et qu'on verse de l'eau dessus, on voit se déposer au fond du vase des octaèdres et des tétraèdres pesants, d'un jaune de laiton, qui sont identiques avec la pyrite ordinaire. Les cristaux sont d'autant plus grands et plus nets, que la masse du mélange employé était plus considérable.

56. De l'action de l'ACIDE SULFUREUX sur L'ACIER;

par M. Vogel. (Jour. de Phar., t. 22, p. 538.)

L'acide sulfureux attaque l'acier sans aucun dégagement de gaz ; cependant l'acide et l'eau sont décomposés en même temps, et il se forme de l'hydrogène sulfuré ; mais celui-ci est immédiatement décomposé par l'acide sulfureux avec dépôt de soufre. La liqueur renferme du sulfite et de l'hyposulfite de protoxide de fer. Le résidu contient, outre le carbone, du soufre et un soushyposulfite de fer en petits cristaux octaédriques, d'un blanc verdâtre, demi-transparents, qu'il est très-difficile d'enlever par l'acide sulfureux, ce qui rend cet acide impropre à être employé pour l'analyse des fontes et des aciers. .

5.7. Formation artificielle de la PYRITE CRISTALLISÉE; par M. Wohler. (Ann. der Phar. , t. 17,

p. 26o.)

Si l'on chauffe lentement dans un ballon de verre un mélange intime de tritoxide de fer (par exem-

58. Sur la décomposition des SULEATES DE FER et DE CUIVRE par l'acide oxalique; par M. Vogel.

( Journ. de Phar. , t. 22, 13. 204.)

Le sulfate de cuivre, le protosulfate de fer, et probablement tous les sulfates, sont completement décomposés par l'acide oxalique. L'oxalate de cuivre est pulvérulent, d'un bleu clair, et insoluble dans l'eau. Par la calcination,

il laisse un mélange de cuivre métallique et d'oxide rouge de cuivre. L'oxalate de fer est. pulvérulent, jaune, à peine soluble dans l'eau et dans l'acide oxalique, soluble dans l'acide muriatique concentré, et dans l'acide sulfurique étendu , sans décomposition calciné en vase clos à la chaleur rouge, illaisse résidu noirâtre lamelleux, qui se compose d'un mélange de protoxide et de carbure de fer, et qui traité par l'acide muriatique abandonne du charbon pur.