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MOULAGE DE LA FONTE
DE DEUXIÈME FUSION.
le modèle lui-même, en le;soulevant à la fois par toutes ses extrémités, à l'aide de vis qu'on y ajuste ad moment. même. Cette Manoeuvre est presque tnujours exécutée par plusieurs hommes qui, en enlevant le modèle d'une main , le frappent de l'autre, à petits'. coups redoublés pour détacher entièrement le sable, dans lequel il est presque toujours beaucoup plus engagé qu'il ne l'était dans celui du châssis n° i . Malgré ces précautions, il se faittoujotirS'quelques dégradations dans l'une ou l'autre des deux parties du moule ; elles sont immédiatement ré-
Les châssis . se font alorgen plusieurs pièces, qui s'ajustent exactement les unes coutre les autres. Lorsque le moule, séparé en deux parties, est convenablement réparé, on saupoudre sa surface intérieure avec du charbon de bois réduit en poudre très-fine, et renfermé dansun petit sac de toile qu'on secoue .à la main. Le charbon ne: tombe qu'après avoir tamisé à travers le tissu du sac; il s'attache également sur toute la surface, qu'on a
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parées par l'ouvrier avec du sable humid, qu'il pose et tasse légèrement avec Ses truelles de manière â, rétablir les formes endommagées. . pour plus de clarté J'ai parlé comme si, tout le sable tassé dans les châssis était
d'une seule espèce; mais par économie', dans la pratique, on ne4orine , avec le mélange désigné ati commencement de cet article sous le nom de sable vert, que les parties qui avoisinent le modèle, sur '2 à 3 cetitiMètrés, d'épaisseur; tout le reste, qui n'est que remplissage, se,' compose de sable qui a déjà servi à de précédents moulages, et que l'on :prend sur le sol même des ateliers. ,On conservé ordinairement le nordde sablé vert à toute la niasse i; .l'on appelle 'Mors sabiè fietif le mélange qui forme les parois intérieures du moule. J'ai admis aussi que chacundeS ehâsSis rr's et 2 formant le dessus et le dessous dlisninule, était d'une seule pi èCe, mais i1arrieSétivent qtie,i s'il en était ainsi ;:-on ne pn,tnirait pas séparer léÉldeint enle,Mr le modèle sans arracher et'déi. tr uire, étai è re ment ,
quelques partie -do moule.
eu le soin d'arroser légèrement à l'avance. On lisse à la truelle et à sec là couche très-mince de
charbon ainsi formée. Souvent , pour mettre moins de charbon, on ajoute, après coup, une couche:dé sable blanc très-sec et réduit en poudre
presque impalpable, qu'on répand -de ,la même manière que le charbon. On replace les deux châssis l'udsur l'autre trèsexactement, à l'aide des fiches en fer que portent les oreilles; on les cale ou on les' charge de poids considérables, et le moule est terminé, il ne reste plus qu'a y introduire la fonte. Lorsque la pièce à couler est grossière et .qu'on ne tient pas à ce que ses surfaces sortent bien lisses du moule, on supprime l'addition de la couche de charbon et de sable fin. Moulage en sable recuit. La partie mécanique du moulage en sable recuit est absolument la même que celle du moulage en sable vert. Le moule se construit encore: sur, un modèle dont l'empreinte est prise sur dès surfaces de sable soutenues par des châssis en fonte, que' l'on réunit en définitive comme on l'a vir:précédernment. Toutefois, lorsque les pièces à couler sont considérables, et surtout lorsqu'elles ont uné certaine hauteur verticale, la pression exercée par la fonte