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MOULAGE DE LA FONTE
I)E DEUXIÈME FUSION.
nécessaire que toutes les parties de la pièce soient
entièrement saines, comme dans les arbres de couçhe par exemple, le moule est prolongé vers le haut de manière à recevoir un excès de fonte
lors dela coulée; il se forme en ce point une masselotte où vont se réunir les impuretés de la fonte, et que l'on sépare après coup. Plusieurs raisons s'opposent malheureusement à ce qu,e les pièces soient coulées debout lorsqu'elles ont une grande longueur. - D'abord les frais pour la disposition du moule sont beaucoup plus considérables la pression qui a lieu contre les parois de ce moule, à sa partie inférieure après la coulée de la fonte et avant sa solidification, est parfois énorme, et il faut avoir recours à des moyens puissants pour la contenir. Ensuite il faut que le sol de la fonderie permette d'y enfoncer verticalement les moules jusqu'à ce que leur niveau supérieur se trouve un peu au-dessous des orifices des fourneaux par où se fait la coulée. C'est pour cette raison que dans les fonderies bien organisées les ateliers de moulage contiennent de grandes fosses dans les parties voisines des fourneaux. En général, c'est la qualité nécessaire à. la
pièce que fon veut fondre qui détermine le choix du moulage en sable vert, en sable recuit ou en, terre. La fonte en sable vert est toujours un peu huileuse et à surface peu unie. Cale en sable recuit, est meilleure. Enfin celle en terre est supérieure encore. La main-d'oeuvre augmente beaucoup de l'un de ces modes de moulage au suivant; mais il est impossible de dire dans quelle proportion, parce ,
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que les éléments changent avec les formes de chaque pièce, et que très-souvent le même moule
réunit, ainsi que je l'ai dit, des parties formées, les unes en sable, les autres en terre. Il est essentiel d'observer, en terminant ce qui est relatif au moulage, que le fondeur ne doit jamais perdre de vue reflet du retrait de la fonte par le refroidissement. Le moule doit donc toujours être plus grand que l'objet à obtenir. Cet effet serait parfois assez considérable pour opérer la rupture de quelques parties des pièces, si l'on n'avait pas le soin de détruire le moule quand cela est nécessaire, aussitôt que la pièce encore très-chaude- a acquis assez de tenacité pour ne pas se déformer.,
On compte en général sur un retrait linéaire de une ligne et demie par pied, ou environ orn.',5 par mètre.
Fusion de lafonte.
La fusion de la fonte s'opère dans des fourneaux dits à la Wilkinson, de grandeurs diverses, mais tous à peu près semblables. La fig. i t représente en plan, coupe et élévation, l'un de ces fourneaux, de la plus grandie dimension. Il peut
contenir à la fois 5.000 kilogrammes de fonte en fusion. Pour opérer la mise en feu, on place un peu de bois et de copeaux dans le fond du fourneau, l'o-
rifice c étant ouvert, et on remplit le fourneau jusqu'au gueulard avec du coke. On allume en e, puis au bout d'un quart d'heure ou d'une demi - heure, quand la masse de combustible est suffisamment embrasée , on met les tuyères en activité. La flamme s'échappe alors du fourneau