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MOULAGE DE LA FONif
DL DEUXIÈME FUSION-
entre elles, sont représentées (fig. 9) en p q , la, troisième est indiquée en r s. Les deux parties semblables p q présentent chacune la moitié longitudinale de la partie à peu
rend tout l'appareil sur r s, et l'on fixe avec des. boulons et écrous la surface plane q q sur r r puis on introduit la fonte liquide par une ouverture z, qui a été ménagée à la partie supérieure
près cylindrique de la surface extérieure de la cornue à gaz ;- de manière que, lorsqu'elles sont rapprochées , le cylindre est formé ; r s contient eu creux l'espèce de demi-sphère qui forme le bout
de la cornue, en sorte qu'en ajoutant cette partie
du moule au bout des deux autres, l'appareil formé présente dans son intérieur le moule exact de la surface extérieure de la cornue ; et, de plus,
une partie vide cylindrique t t dont l'axe est le
même que celui du cylindre u u, et dont la surface prolongée serait partout distante de la sur-
face uu d'une quantité égale à l'épaisseur qu'on veut donner à la cornue. Le diamètre du cylindre t t est précisément égal à celui du noyau, qui a une forme légèrement conique, afin de pouvoir entrer facilement dans cette ouverture t t , et de la boucher très-exactement quand il y est introduit jusqu'au collet. Les trois parties du moule et le noyau étant préparés, on réunit d'abord les deux pièces pq;
et on les soutient dans une position verticale; puis, on descend le noyau dans l'ouverture t t (fig. Io).. Quand le plateau o o du noyau est appuyé sur le moule , on vérifie si le bout du noyau est bien partout également distant du bord .de la surface. extérieure u u, et on s'assure qu'il ne dépasse
pas trop la ligne q q. En cas de quelque inexactitude, on rectifie avec de légères cales en fer placées sous le bord du plateau o o; puis, à l'aide d'une croix en fonte et d'écrous r, r, on fixe lenoyau de manière à le rendre invariable. On des
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du moule. Quand, au lieu de l'exemple que j'ai choisi, le noyau de la pièce 'à mouler doit traverser d'ou-
tre en outre le moule de la surface extérieure, comme cela arrive, par exemple, pour un tuyau ouvert aux deux bouts, le cas est plus simple parce qu'on peut facilement ajuster et fixer le noyau par ses deux extrémités.
Dans l'exemple que j'ai choisi, la fonte est coulée dans le moule placé debout. Cette position est importante à observer dans les deux dernières espèces de moulage que j'ai indiquées (i) en effet, tous les corps étrangers qui peuvent souil-
ler la fonte pendant la coulée, le sable, le charbon , les gaz, les scories , étant d'une moindre densité qu'elle, s'élèvent constamment à la surface. Lors donc que l'on coule debout une pièce de fonte de forme allongée, on est à peu près certain que toutes les parties inférieures seront parfaitement saines. S'il y a quelquessoufflures, elles
se trouveront dans .le haut ; on a donc soin de poser le moule de Manière que la partie où la plus grande pureté dans la fonte est nécessairese trouve en bas. La pression opérée en ce point par le poids même de la fonte contribue beaucoup à augmenter la tenacité. Quand il est absolument (1) On ne coule jamais debout les pièces à fondre en sable vert, lies parois des moules n'auraient pas la consis-
tance nécessaire pour n'être pas dégradées lors de la roulée.