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MOULAGE DE LA FONTE
DE DEUXIÈME FUSION.
plus spécialement ce nom pour les parties beaucoup plus allongées que celle-là. Elles doivent souvent être ajustées après coup dans l'intérieur du moule, qui représente la surface extérieure de l'objet à produire. La principale difficulté consiste alors à poser ce noyau bien à sa place, et à le fixer
courbe semblable à la section du noyau, faite per-. pendiculairement à son axe. Nous verrons tout à. l'heure les deux usages auxquels le plateau est des-
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de manière à ce qu'il ne puisse pas remuer pendant
que l'on coule la fonte. Voici quelques détails, d'abord sur la manière de fabriquer le noyau, et ensuite sur les moyens employés pour l'assujettir d'une manière invariable, dans le cas d'une cornue
pour la fabrication du gaz, représentée
fig.
7.
Tous les noyaux de dimensions. un peu considéra-
bles étant construits d'une manière analogue, ces explications suffiront pour indiquer la manière
de procéder dans un très-grand nombre de cas. Le noyau de la cornue doit avoir la forme e e ce, et présenter une grande consistance, attendu qu'il
ne peut être fixé au moule extérieur, pour la coulée., que dans la partie sortant de la cornue vers in m. Il faut qu'il soit Modelé en terre sur une
pièce de fonte que l'on appelle lanterne, et qui doit être .fabriquée exprès pour cette opération. La lanterne est un cylindre ou un tronc de cône. creux en fonte d'environ 6 lignes d'épaisseur, et d'une forme différente pour chaque sorte de noyau.
La surface est criblée de trous de 5 à 6 lignes de diamètre ; il est monté, à l'aide de croisillons en fer, sur un axe aussi en fer, qui le traverse dans toute sa longueur. La fig. 8 représente une section horizontale par l'axe du noyau ; g h est l'axe de la lanterne, représentée elle-même, en L k k i; i o. est une espèce de rebord ou plateau perpendiculaire à l'axe, ouvert en i i, faisant corps avec la lanterne , et dont la circonférence o o présente une
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tillé. L'axe g h est posé sur deux tourillons., et des manivelles sont placées à chacune de ses extré-
mités pour faciliter la manoeuvre pendant la fabrication du noyau, On enroule sur toute la surface de la lanterne., depuis le point h jusqu'au collet formé par le plateau, une corde de la grosseur du doigt faite avec du foin assez fortement tordu. On forme ainsi une, deux ou trois couches de cette espèce d'enveloppe, selon la grosseur du noyau par rapport à la lanterne ; puis on étend. de la terre sur le foin, et ou lui donne exactement la forme que doit avoir le noyau, en maintenant à la main, une planche convenablement entaillée contre le plateau o o, et un autre plateau qu'on ajuste momentanément vers h , tandis qu'à l'aide. des manivelles on donne un mouvement de rotation. à tout l'appareil. Le foin interposé entre la lanterne et la terre, qui est comme la croûte du noyau, a pour effet de faciliter l'adhérence de cette terre avec la foute qui forme la*lanterne, et de livrer passage, jusqu'aux trous qui criblent la surface de cette lanterne, àl'air qui doit s'échapper pendantla coulée. Quand ce noyau est achevé et qu'il u. passé à la sécherie, on enlève l'axe gh, puis on,bouche avec de la terre la. petite ouverture qu'il a laissée au point h. Cette manoeuvre se fait en soutenant le noyau par les bords du plateau, et le tenant ainsi dans une position verticale. il est alors prêt à être. introduit dans le moule de la pièce. Ce moule, exécuté en sable recuit, se compose. de trois pièces, dont deux, absolument semblables