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MOULAGE DE LA FONTE
une voûte en briques, dont la surface interne s'applique contre la couche de terre. Celle-ci con-
tracte une forte adhérence avec les briques qui absorbent une partie de son humidité, tandis que la couche de peinture étendue sur la surface e' f l'empêche de s'attacher aux couches de terre qui l'ont précédée.. La ;voûte de briques doit être construite solidement. On laisse sécher toute la masse en continuant le feu , dont le courant d'air est entretenu à l'aide d'une petite ouverture ménagée à la partie:supérieure du nouveau dôme; puis, quand tout est convenablement sec, on repaire les deux plates-
formes, et on enlève pq , en ayant soin de la maintenir dans une position à peu près horizontale. Sur cette plate-forme s'enlève la dernière voûte en briques, et la couche de terre qui la précède. Celle-ci représente intérieurement le moule exact
de la surface ef, , ou de l'extérieur de la chaudière. Ou brise la croûte comprise entre e f et ef, opération qu'il est facile de faire sans endomma-
ger la surface ef, qui représente exactement la surface intérieure de la chaudière, ni l'épaulement in qui en forme le bord. L'ouverture verti7 cale , qui donnait passage à l'arbre de rotation quand il était en place et au courant d'air du foyer intérieur, est bouchée, et l'on ne conserve cette ouverture que dans la partie du moule enlevée avec pq : c'est par-là qu'on versera la fonte lors du moulage. Les deux plates-formes sont replacées l'une sur l'autre bien exactement à l'aide de repaires, et le moule est formé il ne reste plus qu'à y couler la fonte pour obtenir la chaudière.
DE DEUXIÈME FUSION.-
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Lorsque l'objet à mouler présente des formes plus compliquées que celui que j'ai choisi pour rendre les explications plus faciles , c'est toujours par des procédés analogues que se construisent les
moules en terre, mais il faut que la sagacité du mouleur découvre des moyens de rendre possibles des opérations qui, au premier abord, paraissent
inexécutables. Ainsi, quand les formes des surfaces intérieure et extérieure ne permettent pas qu'on les sépare l'une de l'autre, chacune en une etile pièce, ou les exécute en plusieurs, exactement repairées les unes avec les autres. Souvent on est obligé d'employer plus de deux anneaux ou plates-formes en fonte, comme ceux indiqués ci-dessus. Quand au lieu de surfaces de révolution il faut tracer des surfaces ovales ou anguleuses, on n'établit pas d'arbre vertical, mais des guides en bois ou en fonte, qu'on exécute exprès, et le long desquels on fait glisser un panneau découpé sur le dessin de la pièce. Les formes à donner aux parties en briques sont souvent fort plates ou contournées diversement, alors on leur clonne de la solidité, soit avec du fil de fer, soit avec des tirants ou des pattes en fer que la pratique apprend à disposer d'une manière convenable. Eu général , ce sont les pièces les plus difficiles que Fou moule en terre ; mais souvent, ainsi que
je l'ai déjà dit, les diverses parties d'Un même moule sont faites, les unes en sable, les autres en
fait le plus ordinairement en terre ce qu'on appelle les no aux des pièces. C'est la reterre ; on
présentation desparties creuses de ces pièces; ainsi,
dans l'exemple que j'ai choisi pour mes explications, la partie du moule, représentéefig. 3, pourrait être appelée le noyau. On réserve toutefois