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MOULAGE DE LA FONTE
DE DEUXIÈME FUSION.
panneau est dressée de manière à décrire la surface du bord de la Chaudière. On construit alors sur la partie .a d bd (fig. 2) de la plate-forme en fonte, avec des briques posées soit à plat, soit de
poussière de charbon de bois et de très-peu d'argile. Cette opération se fait avec un large pinceau. Elle a pour but d'empêcher l'adhérence entre la surface déjà séchée et les couches d'argile qui vont être appliquées sur elle. Le panneau gef est alors
champ, et de la terre, une espèce de dôme hik (fig. 3) , de 2 à 4 pouces (l'épaisseur, selon la grandeur et le poids de la pièce à mouler. La sur-
face extérieure du dôme doit être distante partout .de 2 pouces au moins de la surface décrite
par l'arc e f; avant d'élever le dôme en briques jusqu'au point i on place de la houille sur le sol dans l'intérieur, afin d'établir plus tard en ce point un foyer pour dessécher le moule. ferme alors la voûte en ne laissant plus en i, autour de l'arbre vertical de révolution, qu'une trèspetite issue. Cette ouverture , ainsi que quelques autres que l'on ménage au-dessous des bords de la plate-forme en fonte, permettent au mouleur d'allumer le feu quand cela est nécessaire, et de -le graduer de manière à le faire durer sans le charbon , jusqu'à ce que lé moule soit enl'encraveler tièrement terminé et séché. La combustion doit toujours être extrêmement lente. On étend sur le dôme en briques une couche de terre d'une consistance -Pâteuse. On la tourne avec le panneau gef, et l'on obtient une surface raboteuse, qu'on enduit d'une couche de terré beaucoup plus molle ; on tourne encore avec le panneau , et il se produit une surface lisse, sur quelle viendra se mouler la partie intérieure de la chaudière. La ligne cg a tracé, dans sa révolution, une sorte d'épaulement ou rebord m. Le moule étant dans cet état, on allume le feu et on laisse sécher, puis on enduit toute la surface extérieure avec une sorte de peinture formée d'eau ,de
enlevé et remplacé par un autre g'elt (fig. 4 ) , dont le bord elf décrit la surface extérieure de la chaudière. On étend sur la surface cf une- couche de terre , qui est tournée et lissée de manière à produire la surface de révolution e' .1' , comme
on avait fait pour la surface ef; seulement dans ce cas-ci, la ligne dg' du panneau ne forme pas de nouvel épaulement, elle frotte légèrement sur /12.
La couche de terre comprise entre les deux surfaces ef, e' f est une représentation exacte de la chaudière qu'on veut obtenir. Lorsque cette couche est bien séchée par la chaleur du foyer, qui continue à brûler intérieurement , on l'enduit de la même peinture dont il a déjà été fait mention. On enlève l'arbre vertical, en laissant subsister au
dôme le trou par lequel il passait, ce qui continue à favoriser la combustion du charbon placé à l'avance dans l'intérieur, puis on pose horizontalement sur les oreilles de la plate-forme d d (fig. 5) une nouvelle plate-forme annulaire p , semblable à la première, avec cette différence
qu'elle est un peu plus grande, et qu'elle ne porte pas de traverse.
La position relative des deux plates-formes est représentée au plan fig. 6. On applique sur la surface e' f (fig. 5) une nouvelle couche de terre de 2 pouces d'épaisseur, et dont la partie extérieure est lissée grossièrement à la main. Puis on construit sur la plate-forme p I 20.