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ÉCOULEMENT DE L'EAU
de o.,10 à o,o6) ont diminué comme les nombres
de la seconde ligue: -100
92 : 8' : 68 : 54 : 40,5 :
100 : 91
79
65 : 51
38
27
- 13,5 : 6,8 : 4,0 2,7 : 1,35.
- 6,3 : 3,8.: 2,7.: i,40.
25 : 12,1
Surie bassin de oFn,36, les séries ou rapports ont
été exactement les mêmes: d'où il suit que , dans l'un et l'autre bassin , les dépenses suivent la même loi, comparativement aux largeurs des déversoirs, mais aux largeurs relativement à celles du bassin respectif, et non aux largeurs absolues. Ainsi a été
résolue la question qui s'était élevée à ce sujet lors de l'examen des expériences de 1835. Coefficients.
Puisque Q est sensiblement proportionnel à H V11, en faisant abstraction des charges extrêmes, ii s'ensuit que, pour une même largeur de déversoir dans le même bassin, les coefficients m devront être à peu près égaux. Ils le sont effecti-
vement, comme on le voit dans les tableaux ci-dessus ; les différences ne s'y élèvent que rare-
ment au-dessus d'un centième. Dans les charges de orn,o5 et au-dessous, principalement dans les largeurs moyennes, elles sont plus considérables, et elles augmentent rapidement pour la charge de o",o3 mais nous avons remarqué ailleurs que ces charges doivent être évitées dans la pratique. Quelle peut être la cause de cette augmentation ? je ne l'entrevois même pas. Quant à celle de l'augmentation qu'on remarque assez souvent dans les hautes charges, surtout lorsque les déversoirs sont fort larges, elle est bien connue, il en sera question dans la suite ; qu'il me suffise ici de remarquer qu'elle n'aura pas lieu- toutes les fois que la
section de l'eau au déversoir (1H ) ne sera pas plus du sixième de la section dans le canal.
PAR LES DÉVERSOIRS.
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Puisque, les charges demeurant les mêmes, les dépenses décroissent d'abord plus, et ensuite moins rapidement que les largeurs des déversoirs, comparativement à celles du canal ; à compter de cette dernière largeur, les coefficients devront aussi aller d'abord en diminuant et puis en augmentant; et il en est réellement ainsi. Ils décroissent jusqu'à ce que la largeur du déversoir soit le tiers ou le quart de celle du bassin ; puis ils demeurent sensiblement constants j usqu'à la largeur d'environ orn,o5. Au-dessous ils augmentent rapidement,
mesure que la largeur devient plus petite ; mais maintenant ce n'est plus comme la largeur relative, c'est comme la largeur absolue du déversoir; ici celle du bassin n'a plus d'influence sensible et chaque largeur a son coefficient particulier. Ainsi les coefficients pour une même charge, mais avec différentes largeurs de déversoir, à partir de la largeur du bassin, vont d'abord en dimi-
nuant et puis en augmentant : il y a donc, un minimum, et il a lieu lorsque la largeur du dé-
versoir est à peu près le quart de celle du bassin. Pareillement, pour une même largeur de déversoir, mais sous différentes charges, à partir des hautes charges, les coefficients diminuent, souvent d'une manière insensible, il est vrai , jusqu'à un
certain point, au delà duquel ils augmentent on a donc encore ici un minimum ; c'est vers la charge de om,o8 ou on',IO. Dans ces deux sortes de
séries, les séries horizontales et les séries verticales des tableaux ci-dessus, les variations, conformément à la loi générale, sont fort petites aux environs du minimum; de sorte qu'autour du minimum commun, et sur une étendue assez considérable , les coefficients diffèrent très-peu les uns