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TEB.RAINS vOLCANIQUEs
supposition. Le tuf a donc été déposé horizontalement et à une profondeur peu inférieure au niveau de la Méditerranée. Les.galets et les fragments des roches de la Somma, que l'on trouve
dans le tuf, nous apprennent .en outre que la Somma préexistait au tuf, seulement sa hauteur au - dessus du niveau de la mer devait être bien peu considérable, puisque j'ai reconnu la présence du tuf presque jusqu'au sommet ; la destruction de cette roche dans les parties supérieures de la Somma est facile à concevoir; les couches du tuf, étant pour ainsi dire coupées en sifflet, devaient être assez minces dans ces parties, et le peu de soli di téde cette roche n'opposai t aucune résistance
Les blocs calcaires de la Somma sont des galets
dans le tuf.
aux causes destructives auxquelles elle doit avoir été soumise depuis son dépôt. Il résulte en outre de l'état cristallin des laves qui forment la Somma que les nappes que l'on voit se dessiner sur son escarpement doivent avoir été formées horizontalement; elles ont par conséquent été placées dans leur position actuelle par une action très-postérieure à leur formation, puisque le tuf s'est formé entre ces deux époques .et qu'il a recouvert presque entièrement leur surface.
Quant aux blocs de calcaire saccaroïde et de roches micacées qui font partie du tuf, les serpules , qui se trouvent à la surface de quelquesuns , montrent qu'ils ont également préexisté au tuf et qu'ils y sont à l'état de galets. Quelques géologues pensent que ces blocs calcaires ont pu être rejetés par les éruptions volcaniques. Sans doute les volcans rejettent des blocs qui leur sont étrangers, mais ils appartiennent seulement au terrain
dans lequel ils se font jour, et qui en forment pour ainsi dire l'opercule. Mais ce n'est pas le cas
DES ENVIRONS DE NAPLES.
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des blocs que l'on recueille dansle tuf de la Somma.
Ils appartiennent, ainsi que nous l'avons déjà dit, à des terrains variés les uns de l'âge des roches primitives, les autres die différentes époques secondaires et tertiaires, et dont plusieurs n'existent pas dans les environs de Naples. Il est donc difficile de concevoir comment ils auraient pu être lancés par
l'action volcanique. De plus, si ces blocs avaient été rejetés pai une cause de cette nature, on devrait les trouver seulement à la surface du sol ; ils sont, au contraire, disséminés dans le tuf ponceux, et même avec plus d'abondance dans les couches inférieures. La position de ces blocs, leur conservation, les fossiles récents dont quelques-uns sont recouverts, sont autant de circonstances qui prouvent, jusqu'à l'évidence, qu'ils appartiennent au terrain du tuf ponceux, et qu'ils y forment des galets. Du reste, le phénomène de ces blocs renfermant des minéraux particuliers n'est pas exclusif . au Vésuve ; le tuf des îles ponces parait en contenir, et l'Ecole des Mines possède plusieurs échantillons
semblables, rapportés de ces îles par le célèbre Dolomieu. Quelques échantillons de Ténériffe, que j'ai vus chez M. Berthellot, nie font présumer qu'il existe également un tuf analogue à celui de la Somma dans les volcans des Canaries. Les
blocs de calcaire compacte et de calcaire cris tallin, malgré leur différence de texture, paraissent avoir une même origine; en effet, on voit des passages de Ces calcaires saccaroïdes à des calcaires compactes bleus; l'état cristallin serait alors
dû à une altération qu'ils ont éprouvée. Une circonstance qui tend à confirmer cette opinion est que la plupart des minéraux particuliers 'au