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ANALYSES
DES SUBSTANCES rd INÉRALEs.
ci contient d'hydrogène, plus il y aura de charbon enlevé et volatilisé à l'état de gaz par l'hydrogène. La pratique présente le plus parfait accord avec cette vue théorique. Ce qui a été -dit précédemment s'applique à des poids égaux des espèces de bois examinées ; mais on n'achète pas le bois au poids (i), mais à la me-
gel'. Les expériences de Péclet ont fait voir avec certitude que le calorique rayonnant des gaz en ignition, c'est-à-dire de la flamme , est infiniment
sure, et sous ce rapport il en résulte naturelle-
moins il contient d'hydrogène, plus est considé-
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ment une différence dans le prix suivant la pesanteur spécifique des espèces de bois. Voici, d'après
les recherches faites par Bull en Amérique, le poids d'un mètre cube des espèces de bois suivantes.: Poids d'un métre cube en kilogrammes.
Chêne
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Chêne d'Amérique. Hêtre Bouleau Pin Peuplier.
431 484 299 250 221
IL en résulte naturellement que, dans un égal volume de bois de hêtre onde chêne, on a beaucoup
plus de matière productrice de chaleur qu'avec le bois de pin ou de peuplier. Le bois tendre et léger offre à l'oxygène une surface beaucoup plus grande; car il brûle plus promptement et plus cornplétement que le bois dur et compacte. Ce dernier ne fait que distiller dans son intérieur ; et lorsque les gaz qu'il développe sont brûlés, on a. un résidu de charbon 19-25 fois plus considérable qu'avec le bois lé(1) Depuis quelques années l'usage de la vente du bois au poids s'est, comme on le sait, introduit en France. (Note du traducteur.)
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plus faible que celui du charbon rouge : or, il en résulte que la proportion de calorique rayonnant doit être très-différente clans la combustion
des bois : plus le bois est dur et compacte, et rable la quantité du calorique rayonnant qu'il fournit ; les bois les plus tendres sont ceux- qui donnent le moins de calorique rayonnant. On doit exclure les bois tendres et riches en hydrogène de tous les chauffages qui demandent surtout le calorique rayonnant. Pour chauffer les chaudières, où le calorique rayonnant agit directement sur la surface à échauffer, dans les cheminées, dans les poêles en fonte on doit préférer le bois dur; niais s'agit-il de produire une température élevée à une certaine distance du foyer, ainsi dans les fourneaux en maçonnerie , dans les fabriques de porcelaine, dans les verreries, c'est précisémen Lie bois qui donne le plus de charbon, qui a le moins de valeur; car le foyer se sur-
charge de charbons, sans produire l'effet de la flamme qui s'étend de tous côtés (1). (i) Nous rappelons, à l'occasion de ce travail, le 'niémoire de M.Berthier, inséré dans le numéro de juillet 1835 des Annales de chitine et de physique, et 'qui a pour titre
Examen de quelques combustibles. Notre compatriote y indique un mode d'estimation des combustibles différent de celui dont se sont servis les deux chimistes allemands; partant aussi de l'hypothèse très-probable que les quantités de chaleur émise pendant la combustion sont proportionnelles aux quantités d'oxygène absorbé, il évalue ces quantités d'oxygène par les poids de plomb que donnent