Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 291]

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COMBUSTIBLE EMPLOYÉ

DANS LES USINES A rEn.

suffisante pour monter un fourneau capable de rendre 3o sacs de charbon , exigent quatre jour-

Lorsque le charbon vient des forêts espagnoles on paye en sus du prix d'achat un droit d'entrée qui, décime compris, s'élève, par grande charge OU quatre sacs, à or., 275, par stère à o,471, et par quintal métrique à oL,235. Enfin, les frais pour la mise en magasin sont évalués, par grande charge à Of",02, par stère à or.,044, et par quintal mé-

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nées d'un ouvrier. Pour rapprocher le bois et dresser la meule, il en faut autant. Enfin, pour surveiller le feu de quatre à cinq charbonnières, feu qui dure quatre à cinq jours , il faut quatre à cinq jours d'un ouvrier. Ainsi , neuf journées à ';5 l'une, non compris la nourriture évaluée à of',5o seulement, parce que les charbonniers se nourrissent mal et ne boivent de vin que quand ils descendent à la forge ou au village, sont employées pour obtenir 3o sacs de charbon. D'après ces données , la façon du charbon coûte au maître charbonnier, par sac of.,375, par stère 2',57, et par quintal ,1!..285.

Lorsque ce sont les charbonniers eux-mêmes

et leur famille qui s'occupent du transport chacun d'eux porte ordinairement deux sacs, quelquefois plus , quelquefois moins , réunis vers le milieu par une corde qui s'appuie contre le front. Le prix du transport est calculé de telle sorte qu'une femme , allant chercher le charbon à cinq heures de marche et commençant sa journée à la pointe du jour pour la finir au soleil couché , gagne of,7o ou environ par jour, ce qui donnerait, dans ce cas, 01,35 par sac. Si

le transport est fait à dos de mulet, son prix est calculé de manière que cet animal , ordinairement chargé de quatre sacs, gagne à son maître 2',25 ou environ par jour. Les sacs qui servent aux transports sont en toile de lin ou en étoffe de laine , et appartiennent aux ouvriers ou aux propriétaires des mulets.

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trique à 0,,o17. Dans quelques usines ces derniers frais n'existent pas. Par sa concession de bois, d'où elle tire peu-ou

point de combustible , l'usine de Baïgorry est grévée, envers les communes copropriétaires de la vallée de Baïgorry, d'une redevance annuelle de 2.400 francs, et, en outre, des frais de trois gardes, dont l'un a un traitement de 720 francs, et les deux autres ensemble de 800 francs par an. En 1835 , ces frais de redevance et de gardes ont

augmenté le prix du charbon par charge de

Of',2092, soit par stère o1',358, par quintal métrique o,179. D'après ces données , le quintal métrique de charbon de hêtre emmagasiné aux usines, est revenu en 1835, Savon: fr.

A Baïgorry. Larrau Urdos. . . Béon. . .

.

à 5,o8 valeur réelle cm probable du bois comprie.

.

3,18 id, 3,09 id. . . 4,38 id. ArthèSd'Asson 3,52 id. Nogarot 3,52 id. 'lèches. . . . 3,09 id. Bize-Nistos. . 3,09 id. .

C'est du 'charbon de sapin, qui se paye i';`,;`,.`eoakurdeluex'fIegeespqiu'iix squi`,',cei.,*cte.lui

Dans le charbon de bois de hêtre provenant Tome XI, 1837.

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