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COMBUSTIBLE EMPLOYÉ
DANS LES USINES A FER.
surtout du tronc des arbres, on remarque une
étant pris dans les mêmes conditions, c'est-à-dire les charbons étant non mouillés et encore tièdes. Si maintenant on. observe que pour affiner la fonte
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multitude de fentes dans le sens des fibres et de la circonférence au centre. Ces fentes sont si rapprochées les unes des 'autres, que les morceaux de
charbon semblent n'être composés que de coins presque aussi minces que du gros papier , ét n'être unis les uns aux autres que par quelques fibres. Ce te manière d'être du charbon de hêtre provenant de la carbonisation .du gros bois , est cause qu'il est facilement écrasé dans les halles où il est emmagasiné , et qu'il-Se fait beaucoup de petits fragments très-minces qui remplissent en partie l'espace laissé vide entre les morceaux plus gros. Il
arrive de là qteen le mesurant de nouveau pour le livrer à la consommation des feux, on ne retrouve plus, en volume , la quantité qui a été reçue, mais une autre qui est moindre .que cette dernière de Io à 12, OUI, terme moyen, s I pour loo. Examinons si cette diminution dans le volume est, ,comme on le dit dans les usines , un déchet dé halle ou plutôt une perte réelle, car c'es sous ce dernier point de vue qu'on considère ordinairement cette diminution. Lorsqu'on livre du charbon pour la cônsommation des feux , le remplisseur de corbeilles fait avec un râteau un premier triage du charbon le plus gros qu'il envoie au haut-fourneau, et celui qui reste, après avoir été débarrassé du poussier, est emporté pour les besoins des feux d'affineries. Ce dernier pèse ; terme moyen , 230 kilogrammes le stère, et le premier 200 kilogrammes, c'est-
à-dire le même poids que le charbon arrivant de la forêt et avant d'être emmagasiné ; ces poids
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on consomme un volume de charbon égal ou à peu près à celui nécessaire pour la produire, on trouvera que N représentant le nombre de stères entrés dans les halles, N représentera celui consommé dans le haut-fourneau, et °2-13-..:. N celui
consommé dans les feux d'affineries. En multipliant chacun des deux premiers nombres par 2oo kilogrammes et le troisième par 23o kilogrammes, et retranchant du premier produit la somme des deux autres, on aura 2 oo N kil.(89
+ 502,35) N kil.
8,65 N kil. Ce résultat
montre que , sur la totalité du charbon emmagasiné, 4,325 pour cent ont été convertis en pous-
sier ou charbon trop menu pour être utilisé dans les feux. Ces 4,325 pour cent du poids ou du volume du charbon reçu en magasin .sont
ce qu'on peut appeler le déchet réel, et la différence s i
4,325
6,675, ce qu'on peut
désigner sous le nom de déchet apparent; car si lé charbon qu'elle représente ne se retrouve plus dans la consommation prise au volume,
on la retrouve quand on évalue celle-ci au poids.
D'après ces considérations, on trouve que le quintal métrique de charbon consommé dans les feux est revenu, en 1835