Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
49
COURANTS ÉLECTRIQUES OBSERVÉS
DANS LES FILONS DE cotmounnaIs
excité dans un massif oit les éléments varieraient dans leur nombre, leur grandeur et la direction de leur masse; éléments qui, dans quelques endroits, seraient mis en connexion , dans d'autres seraient
élevée du minerai de cuivre vitreux dans certain cas, peut rendre ce minerai positif par rapport aux pyrites cuivreuses. En général il est clair que les différences de profondeur peuvent compenser l'inégalité naturelle de la température du
598-
disjoints, ici se trouveraient mêlés, là séparés, coïnderaient dans un lieu, seraient opposés dans un autre , se montreraient parallèles dans quelques situa-
tions, et transversaux dans d'autres? 11 est évident que la température du phyllade (state), plus élevée que celle du granite et que celle des masses de minerai qui inclinent de cette dernière roche vers la première, offre des conditions très-favorables pour lé développement des phénomènes thermo-electriques. Afin de voir comment cette opinion s'accorde avec les faits, nous allons établir un cas qui les renfermera tous. Supposons qu'une masse de minerai de cuivre, commençant près de la surface du sol dans le
phyllade (state), se prolonge vers le granite ou dans le granite même, et que la portion supé-
rieure se compose de pyrite cuivreuse, ét la partie inférieure de minerai de cuivre vitreux. Nous aurons alors, en considérant une ligne horizontale donnée, le ruinerai positif (les pyrites) dans la roche la plus chaude, et le minerai négatif (le cuivre vi-
treux) dans la plus froide ; il y aurait un même résultat, soit que chaque minerai eût, loin du point de contact , une température différente soit qu'au point de contact leur température fût semblable. Dans les deux cas il se produirait un courant vers le granite. Si au contraire nous prenons une ligne verticale, les conditions deviennent différentes ; car alors , si les points d'observation sont éloignés dans le sens de la profondeur, la température plus
granite et du phyllade (state), et qu'ainsi des courants peuvent être excités dans des directions opposées à celles qui se présenteraient, si les deux
minerais étaient échauffés également et en contact l'un avec l'autre, ou si les pyrites étaient plus chaudes que le cuivre vitreux. Il est également évident que dans plusieurs cas des minerais étrongers peuvent déterminer la direction des courants, et que de plus petits circuits peuvent se neutraliser l'un l'autre. Ajoutons qu'on ne serait pas fondé à espérer de trouver quelques rapports entre la direction des courants et les points choisis pour faire les expériences dont nous nous occupons; car la température de ces points, quoique participant à la chaleur naturelle du lieu où chacun d'eux est situé, est constamment modifiée par la combustion des chandelles et de la poudre à canon, par la présence des ouvriers et par la circulation de l'air des autres parties des excavations; il est évident que la surface extérieure des- minerais, sur lesquels on opère, doit être continuellement soumise à toutes ces influences.
Tout ce que l'on pourrait faire relativement à la détermination des excitations qui sont dues à des différences de température, ce serait de chercher à les rapporter aux températures moyennes de la totalité des masses soumises à l'expérience: or, mes observations n'étant qu'approximatives ne peuvent fournir que des indices imparfaits de