Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 39]

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NOTICE SUR LE FREIN

DYNAMOMÉTRIQUE.

Je crois que cette lonone durée accordée à peration est une des principales garanties de son exactitude lorsqu'on agit sur une machine à va-

danttout un jour, ou au moins plusieurs heures,en la réglant le mieux possible avec les moyens four-

moyens plus parfaits que ceux qui accompagnent

charbon employé, de reconnaître si la chaudière fournit assez de et d'obtenir ainsi la soL lution complète du problème. vapeur, Alors les oscillations inévitables dans la tension de la vapeur, dans la hauteur de l'eau que renferme la chaudière, et dans la vitesse de la machine, ne peuvent plus induire en erreur ce sont des circonstances inhérentes à l'état habituel de toute machine à vapeur, et , au lieu d'influer d'une manière qu'il est impossible d'évaluer avec précision, sur une expérience de ro à 15 minutes, leur effet se répartit sur tout un jour absolument comme dans la marche ordinaire de la machine, elles cessent donc complétement de constituer des causes d'inexactitude dans les résultats. L'expérience est venue justifier pleinement ces prévisions, en faisant voir que les résultats obtenus par de longues opérations étaient parfaite-

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des opérations longtemps prolongées.

peur, et que l'on n'a pas à sa disposition des ordinairement ces machines, pour indiquer la pression de la vapeur et la hauteur de l'eau dans la chaudière. Si, en effet, l'on faisait dans ces circonstances des expériences de quelques minutes seulement , ou même d'un quart d'heure, l'impossibilité où l'on serait de reconnaître si toutes les conditions de vitesse, de pression et de hauteur d'eau dans la chaudière., sont exactement les mêmes à la fin qu'au commencement de chaque expérience, pourrait donner lieu à des erreurs considérables sur la force de la machine, et sur la question de savoir si la chaudière peut fournir une suffisante quantité de vapeur. Cette impossibilité, qui n'a lieu qu'entre des limites assez peu écartées, devient sans aucune importance dans une opération qui a dure pendant plusieurs heures.

Si l'on avait des moyens parfaits d'apprécier à chaque instant les circonstances où se trouve tout l'appareil , les expériences de peu de durée seraient encore extrêmement difficiles à bien faire, parce qu'on ne pourrait que rarement gouverner '

le système de manière que tout demeurât constant pendant la marche de l'appareil , ou seulement se retrouvât dans le même état à la fin qu'au commencement. Ces expériences ne donneraient

rien d'ailleurs sur le combustible consommé, et c'est ordinairement là ce qu'il est le plus important de déterminer, de manière à se mettre à l'abri de toutes les tentatives de, fraude. Quand, au contraire, on Lit. marcher une machine peu-

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nis par le constructeur qui l'a vendue, rien de plus facile que de mesurer rigoureusement le

ment comparables entre eux, tant sous le rapport de la force produite que sous celui de la quantité de charbon brûlé dans un temps donné. La construction d'un frein devant entraîner une dépense assez considérable, j'ai cherché à faire construire le mien de façon qu'il fût transportable et pût être employé dans le plus grand nombre de cas possible. J'examinai donc les dispositions principales desnombreuses machines qui se trouvent dans le sous-arrondissement où je réside, et je remarquai que le premier arbre de couche, celui auquel est confiée toute la puissance du moteur,.et que l'on doit toujours choisir pour y ap-