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NOTICE SUR LE FREIN
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posant que deux ou trois Ibis pendant dix minutes. Tant que la force à mesurer ne dépasse pas dix chevaux, et que la vitesse de l'arbre de couche est
d'au moins trente tours par minute, la manuvre des écrous se fait très-bien avec la clef représentée
fig. 22. Il serait plus commode encore d'employer une clef à quatre branches, ayant la forme d'un tourniquet; mais cet instrument augmenterait le volume et la difficulté du transport de l'appareil, en sorte que je ne l'ai pas fait faire. Quand la force du moteur dépasse dix chevaux, ou que la vitesse est moindre que trente tours , il faut avoir recours à un engrenage pour manoeuvrer l'un des écrous. La première fois que j'ai reconnu cette nécessité, je mesurais une force de neuf chevaux environ sur un arbre qui ne faisait guère que neuf tours par minute; me trouvant dans l'impossibilité de faire faire des roues d'engrenage dans le délai qui m'était accordé, j'ai fait souder au bout de la clef un morceau de barre de fer qui a doublé sa longueur. Deux hommes, dont l'un commandait les mouvements à exécuter, l'ont manoeuvrée ensemble; l'un d'eux était remplacé de temps en temps par un troisième, et l'on a pu régler trèsbien ainsi la marche du frein pendant six heures ; mais, à la fin, les trois hommes étaient épuisés de fatigue.
Depuis lors j'ai fait remplacer l'un des écrous par une roue dentée engrenant avec un pignon, ajusté sur l'une des pièces u des .fig. t et 2.
Cette disposition est représentée fig. 23, et
rend la manoeuvre' très-facile quand la pression du collier doit être forte. Je l'ai employée plusieurs fois, et entre autres
DYNAMOMÉTRIQUE.-
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dans une épreuve qui a duré sept heures consécutives, pendant lesquelles on a mesuré une force de 35 chevaux, l'arbre faisant 28 tours. L'ouvrier
qui manuvrait seul l'appareil, n'a pris pendant tout ce temps que deux repos, chacun de dix minutes, durant lesquelles il a été remplacé. Je pense que, avec la même vitesse, l'appareil aurait pu mesurer facilement jusqu'à 4o ou 45
chevaux. Lorsque l'arbre de couche est vertical, le calage Cas eeî l'arbre de la lanterne s'opère de même qu'il a été dit pour vdeecie'air..he est
le cas d'un arbre horizontal, seulement il ne faut pas manquer de mettre en haut le côté que j'ai appelé joue antérieure. Le bourrelet creux cc (fig. i, 2 , 4 , 6, 7 et 8) se trouve alors en dessous : il sert à soutenir les mâchoires, et par suite
le bras de levier, que l'on a reliés ensemble comme à l'ordinaire, en sorte que ce bras de le.
vier puisse osciller dans un plan horizontal. Le frottement a lieu dans ce cas non-seulement sur la surface cylindrique extérieure de la lanternes. mais aussi sur la partie du bourrelet précité, comprise entre les circonférences des cercles mm et
cc ( fig. 1). Cette circonstance ne change rien à la théorie de l'appareil, parce que le rayon de la lanterne est éliminé de la formule définitive; mais elle exige quelques disposi Lions pratiques par-
ticulières. On ne peut plus ici, sans inconvénients, comme dans le cas d'un arbre horizontal, ne lais-
ser séjourner qu'une très-faible quantité d'eau. dans la lanterne pour refroidir sa surface cylindrique intérieure : on l'entretient constamment pleine d'eau, et cette masse de 90 à 100 litres tourne avec elle sans secousses ni chocs, en sorte qu'elle ne nuit en rien à l'exactitude des résultats.