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RECHERCHES SUR LES
la petite pompe pneumatique, en maintenant le tube à une température voisine de it000. Détermination de l'azote. Toutes les houilles renferment une petite quantité d'azote, ce que l'on reconnaît facilement quand on les chauffe avec de la potasse ; il se dégage alors de l'ammoniaque qui est quelquefois en quantité assez considérable pour être reconnue à l'Odeur et d'autres fois ne se laisse distinguer que par les
vapeurs épaisses qui se forment à l'approche de l'acide hydrochlorique. La recherche de l'azote dans les houilles, est une opération très-délicate, à cause de la très-petite quantité qui s'y trouve; j'ai essayé plusieurs procédés ; niais je suis revenu en définitive à celui de M. Dumas. Ce procédé présente cet avantage
que l'on obtient le gaz azote isolé; et qu'après l'avoir mesuré on peut l'examiner , l'analyser même pour s'assurer qu'il consiste bien en azote pur, ou bien s'il renferme du deutoxide d'azote ou quelque gaz carboné. On peut d'ailleurs employer une quantité considérable de matière pour la combustion, comme o,Boo à i ,000 , qui donnent généralement de 5 à 15 centimètres cubes de gaz azote : dans le cas où la combustion ne serait pas parfaite il ne pourrait rester dans le tube à combustion que quelques parcelles de carbone, ce qui ne peut pas porter erreur sur le do-. sage de l'azote. La plus grande difficulté consiste
à éviter la production du deutoxide d'azote. Ce gaz mélangé avec une énorme quantité d'acide carbonique ne se décompose que très-difficilement au contact du cuivre métallique. On y par-
COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
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vient cependant en mettant au commencement du tube une longueur de 2 décimètres d'un cuivre très-poreux, que l'on obtient en oxidant complétement dans un fourneau de coupelle de la tournure de cuivre, et réduisant ensuite cet oxide dans un courant de gaz hydrogène. Pendant tout le temps de la combustion il faut maintenir à la plus forte chaleur possible la portion du tube qui renferme le cuivre métallique. 11 est inutile de dire que le tube doit être entouré d'une feuille de cuivre, sans quoi il se crèverait inévitablement. Il faut aussi apporter un soin tout particulier dans le choix du carbonate de plomb que l'on emploie pour chasser l'air de l'appareil ; celui du commerce ne donne jamais du gaz acide carbonique tout à
fait pur, il reste toujours de petites portions de gaz non absorbables par la potasse. Quand on le prépare en précipitant l'acétate de plomb par le carbonate de soude, ou même en faisant bouillir la céruse du commerce avec une dissolution de carbonate de soude, on obtient difficilement un produit complétement exempt de sous-acétate. Le
plus sûr est de le préparer en faisant bouillir du chlorure de plomb avec du carbonate de soude. J'ai remplacé souvent avec avantage le carbonate de plomb par le bicarbonate de soude (i) que l'on trou-
ve très-pur, et à bon compte, dans le commerce. Ce bicarbonate présente même quelques avantages surie carbonate de plomb, notamment celui de dégager très-facilement son acide carbonique à une chaleur très-modérée; tandis qu'il faut chauffer bien davantage pour décomposer le carbonate (1) L'emploi du bicarbonate de soude avait déjà été proposé, je crois, par M. Henry.