Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 89]

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RECHERCETES SUR LES

Dans l'étude des combustibles minéraux qui va suivre, je n'adopterai aucune des classifications qui ont été proposées jusqu'à ce jour et qui laissent toutes beaucoup à désirer. je préfère les ranger d'après leur âge géologique. Je distinguerai, comme on le fait généralement, quatre grandes formations renfermant des combustibles minéraux :

I. La grande formation carbonifère ( Koh-

lengebirge ), qui se compose des terrains de tran-

sition et du terrain houiller proprement dit. Ce dernier terrain était assez généralement considéré autrefois comme formant l'étage inférieur des terrains secondaires; mais aujourd'hui on le regarde comme formant l'étage supérieur des terrains de transition. La formation carbonifère peut 'être distinguée très-nettement en deux étages, d'après la nature des combustibles qu'elle renferme. L'étage inférieur se composerait des anciens terrains de transition, et l'étage supérieur du terrain houiller proprement dit. Ces deux étages diffèrent en ce que dans le premier on n'a ,jamais rencontré qu'un

combustible très-sec, difficile à brûler, ne perdant que très-peu de son poids par la calcination.

Ce combustible, qui porte le nom d'anthracite, se trouve également dans l'étage supérieur ; mais jamais on n'a encore rencontré dans l'étage inférieur de ces combustibles gras , renfermant beau.'. coup de matières volatiles, qui sont %i abondants

dans le terrain houiller , et auxquels on donne plus particulièrement le nom de houilles. Les

combustibles du terrain houiller portent aussi le nom de houil!es des grès.

COMLUSTiDLES MINËFt'AU

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il. Les terrains secondaires qui peuvent être également divisés .en deux étages 10 L'étage inférieur se composant du 'grès bigarré , muschellialk , marnes irisées ( trias de M. d'Alberti ) , et des terrains jurassiques. L'é-

tage supérieur qui se compose du grès vert et de la craie. Nous conserverons le nom de houilles aux combustibles des formations précédentes , quoique 'certains combustibles de la craie, tels que le jayet, portent généralement le nom de lignites. Le nom de lignite avait d'abord été établi comme synonyme du braunkohle des Allemands, il ne s'appliquait qu'il Un combustible très-moderne, présentant encore des traces bien apparentes de la texture végétale ; mais ensuite on l'a étendu. à des combustibles modernes dans lesquels l'organisation végétale avait tout à fait disparu , quelques auteurs même l'appliquent à tous les.conibusti-

bles qui ne se trouvent pas dans lesterrains de transition ou dans le terrain houiller. Cette extension est trèsacheuse, car il n'y à pas plus de raison pour appeler lignite le jayet de la craie que le cannelcoal du terrain houiller, et aucun caractère extérieur ne distingue les combustibles des terrains secondaires de ceux des terrains houillers proprement dits. Nous ne donnerons ici le nom de fientes qu'aux combustibles de la formation suivante, celle clos terrains tertiaires. III. Les terrains tertiaires qui renferment deux espèces de combustible 1° Une espèce de houille imparfaite, présentant encore, au moins dans certaines parties, des traces d'organisation végétale, et. à laquelle nous donnons le nom de lignite.

Tome XII,

1837.

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