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RECHERCHES SUR LES
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des houilles grasses maréchales, et que nous remontions de celle-ci à la seconde, celle des houilles grasses et fortes, nous trouvons que l'hy-
est resté sensiblement constant, ou au moins n'a diminué que très-peu, mais que l'oxygène a diminué au contraire d'une manière notable et se trouve remplacé par du carbone. Si nous passons de la seconde à la première, celle des houilles anthraciteuses, nous remarquons que l'hydrogène et l'oxygène diminuent tous les deux, et que le carbone augmente dans le même rapport. Si, en partant toujours des houilles maréchales, nous descendons vers la quatrième espèce, celle des houilles grasses à longue flamme , nous remarquons que l'oxygène augmente d'une manière notable par rapport à l'hydrogène, et que l'hydrogène a augmenté également un peu ; mais l'augmentation du nombre d'atomes d'hydrogène indiquée par l'avant-dernière colonne
du tableau tient en grande partie à ce que le
carbone a diminué. -
Enfin dans la cinquième espèce, celle des
houilles sèches à longue jlan2me , l'oxygène a
encore augmenté d'une manière très-notable, et a remplacé une quantité correspondante de car-
bone. On voit par-là que les houilles grasses peuvent.
devenir sèches de deux manières, soit en passant' Tome XII, 1837.