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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
vera lorsque les procédés', dont nous avons connaissance actuellement, se seront étendus et propagés comme ils sont appelés à le faire , et auront produit toutes leurs conséquences. Nous verrons qu'il en doit résulter, un peu plus tôt ou un peu plus tard, un changement (complet en certains cas ) dans les rapports existants entre les diverses usines à fer du royaume , touchant leurs avantages, la quantité et la qualité de leurs produits, les prix de revient de ces derniers, etc. cela est surtout évident et inévitable pour celles
qui consomment actuellement du charbon de bois. Conséquences des perfectionrelatifs
De sorte que, de l'adoption générale des perfectionnements dont il nous reste à parler, il s'en
combustible , supposés géné-
notable (mais qui ne peut cependant s'effectuer
à l'emploi du suivra , comme conséquence, 10 un changement
ralement adop- en peu de temps), dans la situation actuelle de tés. la plupart de ces usines; 2° une diminution considérable dans la quantité de combustible végétal
consommé 4itiellement pour fabriquer du fer, ou bien, ce qui doit être considéré comme également avantageux à la société, une beaucoup plus
grande masse de métal sera fabriquée avec le combustible qui se brûle aujourd'hui dans les usines à fer. Ainsi, l'une de ces conséquences importe à l'in-
térêt particulier des maîtres de forge , en leur indiquant ce qui doit arriver , et comment ils pourront soutenir la concurrence des usines qui prendront les situations devenues' les plus favorables, en raison des nouveaux procédés qui s'annoncent. La seconde de ces conséquences importe à l'intérêt général, en ce qui concerne l'économie du
ET AVENIR DES FORGES.
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combustible, ou une plus grande quantité de fer fabriquée annuellement. Enfin , ce qui ne saurait être indifférent au mi- Considérations nistère du commerce et de l'industrie , non plus qui intéressent l'administration qu'à l'administration spéciale des mines et usines générale générale des midu royaume, c'est ce qui résulte de l'exposé qui et usines du va suivre, et oit l'on trouvera la démonstration de royaume. cette assertion, que les mai"tres de for4e sont
encore loin d avoir employé tous les moyens connus, et pratiqués avec succès, pour épargner le combustible dans les opérations qu'ils pratiquent pour. fabriquer Alio' rite et le fer en barres. Or, quelle meilleure réponse peut-on faire aux
plaintes qu'on entend in Lieder tous les jours
sur les nouvelles usines qu'on autorise, malgré la rareté toujours croLsante du combustible végétal ?
Gomment, d'après des changements prévus dans la situation des usines à -fer, et qui doivent s'opérer pour le plus grand avantage des consommateurs, c'est-à-dire de la société, irait - on y mettre des entraves ou des obstacles insurmontables , au profit de quelques industriels qui se refuseraient à suivre les progrès dé l'art métallurgique? Cela ne saurait être, et les demandes des immobiles ne doivent pas être écoutées. Mais, pour être juste, l'administration ne doit pas se contenter de prouver la possibilité de diminuer la consommation du combustible dans la fabrication du fer, elle doit en mettre les moyens à la portée des maîtres de forge, elle doit joindre à ses indications, à ses recommandations, quelque chose de plus positif, lorsque cela est possible, comme dans le cas dont il s'agit, et c'est de donner des descriptions des procédés, et de publier et de répandre dans les usines la connaissance des