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ÉTAT DE LA,. F.ABRICATION DU FER,
JT ilVENIE. DES .FouGEs.
on se livre maintenant dans diverses usines rdu
quant les cas où les divers procédés sont applicables avec le plus d'avantages; en montrant les moyens de les employer, et surtout en leur faisant subir les modifications que les circonstances locales , ou les éléments dont on dispose , peuvent
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royaume, et en Allemagne. On observe même déjà
des résultats avantageux dus à des dispositions nouvelles, ingénieuses et bien entendues faudrait voir se propager dans les forges du Centre
et de l'ouest de la France, et nous désirerions que la présente publication pût y contribuer efficacement. Les moyens plus ou moins simples et avanta-
geux de tirer parti des combustibles et des forces motrices à l'usage des usines à fer ( principalement des cours d'eau ), sont les deux points importants qui doivent attirer l'attention des maîtres de forge, parce que ce sont Id deux objets qui laissent le plus à désirer dans les anciennes usines, et sur lesquels les améliorations à faire sont le moins coûteuses et du succès le plus assuré. Pour ce 2' genre de per-
Le second genre de perfectionnement, dont
fecuotinement, nous venons
de parler, est le mieux compris et le
radminisiration plus généralement suivi par les propriétaires d'uraucteétbriear suies, et, en raison de cela, le gouvernement peut propagationdes se borner à faciliter et à rendre plus prompte la meilleurs cédés..
lation des procédés reconnus pour être les b` meilleurs; mais il doit accepter cette tâche , et faire quelque chose dans cette vue , car il en est dont l'avantage n'est point contesté, dont l'application , à de certaines localités, n'éprouverait aucune difficulté, et procurerait des bénéfices assurés, et qui cependant restent comme cantonnés
dans les contrées qui les ont vus naître , et ne sont même qu'imparfaitement connus ailleurs; j'en donnerai dans la suite plusieurs exemples. C'est ici surtout que le rôle de l'administration sta_ est tout tracé, et que les ingénieurs peuvent lion auprès des rendre d'éminents services à l'industrie, en indiCe qu'auront à
faire les ingé-
icurs
usines à fer.
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rendre nécessaires, et sans lesquelles ils demeureraient stériles ou même seraient repoussés, comme
nous le voyons pour tant de bonnes choses mal appliquées. Mais avant d'appeler le concours direct de l'ad-
ministration et des ingénieurs, il faut faire connaître quels sont les améliorations et les procédés dont il est le plus urgent de s'occuper ; il faut procurer à ceux-cifdes descriptions détaillées des opérations, afin qu'ils puissent d'abord se former une opinion bien réfléchie de la nature des procédés qu'on leur recommande ; et ensuite, pour les proposer ou même les faire exécuter, sans hésitation comme sans incertitudes, il faut qu'ils aient. en eux- mêmes, et que les autres aient en
eux, cette confiance qui est en me temps la cause et la preuve des services qu'ils peuvent rendre à l'industrie minérale en France. Tel est le but principal de ce mémoire et de
quelques publications qui le suivront, et dont j'indiquerai l'objet à mesure que l'ordre des matières le rendra convenable. L'exposé qui va suivre se rapporte au second genre de perfectionnements que nous avons distingués , et principalement à ceux qui ont pour ré-
sultat l'économie du combustible, ou un meilleur emploi de la chaleur; enfin à l'emploi des différents combustibles à de certaines opérations. Nous ajouterons tout de suite, et pour n'y plus revenir, quelques considérations sur ce qui arri-