Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 132]

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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,

veaux agents, soit de séparation pour des substances nuisibles, soit de combinaison.

Tel serait, pour l'affinage de la fonte, l'emploi de la vapeur d'eau , de l'air préalablement échauffé, de roxide de manganèse .ou du nitre, du sel marin

,

clans

l'intérieur des fours de

puddlage. Mais jusqu'ici les essais qui portent sur le principe même des Opérations, et- sans doute parce qu'ils sont les plus difficiles à bien faire , et parce qu'ils offrent le moins de chances de succès im> médiats , ont été . peu suivis , et même presque toujours repoussés par les fabricants. L'administraCe serait surtout pour cette classe de rechertion doitse char- ches que les secours directSdû gouvernement sont ger de faire les essais relatifs à à réclamer et doivent être accordés largement; jrce genre de car nous sommes convaincus que, d'ici à un cerrecherches. tain nombre d'années, les procédés de fabrication devrontêtre, si ce n'est complétement changés, du moins Considérablement modifiés , soit pour le traitement des minerais ou la fabrication .de la fonte , soit , et plus vraisemblablement et plus prochainement encore, pour la fabrication du fer en barres.

Les idées que l'on peut avoir à cet égard, et les aperçus que la réflexion peut produire, ne sauraient avoir d'influence notable sur la pratique, tant qu'ils ne seront pas appuyés et corroborés par des expériences positives. Or, il est des essais, des recherches expérimentales, qui, en raison des connaissances qu'elles supposent, du temps, des soins et des dépenses qu'elles

exigent, et enfin de l'incertitude d'un résultat avantageux sous le rapport financier, ne peuvent

être entreprises que pour le compte et sous la

ET AVENIR DES roitoEs.

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direction du gouvernement, et dans des usines appartenant à l'état, et travaillant en régie (1). L'autre genre de perfectionnement, ou plutôt 2e genre d. d'amgioration , résultera des modifications moins Pineernfr importantes, des changements moins essentiels qu'on introduira, et que l'on cherche déjà à introduire, dans lesprocédes connus et suivis depuis un laps de temps plus ou moins long : ils consistent

principalement dans un meilleur emploi de la chaleur et c1i combustible qui la produit, ce qui est, comme nous l'avons dit en commençant, un des points les plus dignes d'attention en ce moment; la substitution d'un combustible à un autre, dans quelques opérations où la nature de ces substances n'a pas d'influence nuisible , est encore un moyen d'amélioration, si ce n'est en produisant une économie absolue de la matière combustible, du moins en permettant de réserver le plus rare, le plus cher ou le plus précieux, pour des opérations où il est encore indispensable. D'ailleurs on est évidemment encore bien loin Les perfectionde la limite des économies que l'on peut faire sur le rnreeim,tsplroeilatdites combustible , et la masse de ce qui en est perdu la chaleur, et caoubcounstnibmliee dent et brûlé annuellement, sans autre cause que perfection des appareils et de la manière dont la des forces motrichaleur est appliquée, est énorme , et dépasse sans re 1: ts plitet cloute de beaucoup la quantité qui serait stricte- ringsraàlesàopé.snotri,

ment nécessaire pour obtenir les mêmes effets, ou"' donner les mêmes produits. Il y a visiblement beaucoup à espérer de l'introduction de nouveaux appareils, du perfectionnement des anciens, et de tous les essais auxquels (1) C'est dans cette classe que doivent être rangées les

vues que j'ai proposées dans mes Nouveaux procédés pour fabriquer la fonte et le fer.