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MOUVEMENT DE L'AIR 434 par son mélange avec les gaz résultant de la cornbustion , et par le calorique qu'elle reçoit par le
rayonnement, ou le contact avec les parois. La densité de l'air mélangé aux gaz résultant de la combustion, diffère très-peu de celle de l'air naturc!, de sorte que l'on peut négliger cette et admettre que les choses se passent comme si l'air était simplement échauffé à son différence,
passage sur le foyer, sans éprouver aucune modification de composition ou de densité. L'excès de température que l'air a pris à sa sortie du foyer,
se perd en partie par le refroidissement dû au
contact des parois clu puits, au rayonnement vers l'orifice libre, ou à des causes accidentelles, telles
que des filtrations d'eaux froides , etc. Néanmoins , si la température de l'air n'est pas trèsélevée , comme cela a lieu ordinairement, et si les causes accidentelles de refroidissement sont peu importantes, l'abaissement de température dû à la perte de calorique, par le contact avec les parois, ou le rayonnement, sera faible, et pourra être négligé, lorsque les parois du puits seront une fois échauffées, par un courant d'air chaud
DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.
435 de l'air demeure constante, dans toute la hauteur du puits de sortie P'. Il est facile d'établir la formule, qui donnera le volume Q d'air débité par seconde, ce volume étant mesuré à la température T, et sous la pression p qui a lieu L. l'orifice du puits P'. La hauteur motrice sera égale à
(h'h)
prise, au, passage par le foyer d'airage, qui est, par hypothèse, situé à l'extrémité des galeries, près du
puits P': supposons enfin que cette température
1+0.003754,+
1+0,00375T
h
h'.
x1+0,00375 to+t' 2
Désignant cette hauteur par H, l'on aura 2gFi
1\ ( 1 ...L(e L+ a'n'\ n ' [Ar) La somme des termes, qui entrent au dénominateur, est facile à obtenir. Ainsi, on a , en calculant les cofficients a, , comme si la température, dans chaque partie du parcours, était uniforme, et égale à la moyenne arithmétique des températures Q
2!
extrêmes
,
7
continué depuis longtemps.
Admettons que le foyer soit établi au bas du puits le plus profond P'. Appelons to la température de l'air extérieur, entrant par le puits P, t,, la température existante au bas du puits P lorsque le courant est devenu permanent, t, la température que l'air a acquise, lorsqu'il a parcouru une certaine longueur . L', du développement des galeries, et qu'il conserve jusqu'à son arrivée sur le foyer d'airage , T la température
1+0,00375T
eii 11'
1+0,00375
--L-i-log. n
1+0,00375
f x _Li 1+0,00375 t, \ '-)= (1+0,003751)12C a hm'Og.1+0,003754) 9
,
4+4
( e nx Llog. + (1+0, 00375T)2n2\.
1+0,003754 \ 1+0,003754 )
1+0,00375e, + (1+0,00375T)2 X e ):-/ (L-11)
1+0,003754+T
2 (e 71+10, 1-f 0.00375T \ + (1+0,00375T)d u 1+0,00375 0 7
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