Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 219]

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MOUVEMENT DE L'AIR 436 L exprime le développement total des galeries souterraines ; 1 la longueur du foyer.

Quant à la somme,

duira à

1+0,003751

1+0,00375T

.1, X

p. a'

p.'

2), elle se ré-,

si on suppose que

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

2gh'

Or, si l'on suppose, i° que les températures t, t t, sont identiques , c'est-à-dire que le courant d'air conserve là température, qu'il possède, à son entrée dans le puits P, ,jusqu'à ce qu'il arrive sur le foyer ; 2° que le développement total du cir. cuit, parcouru par le courant d'air, est trèsétendu parrapport aux profondeurs des puits h et h'; tous les termes du dénominateur qui contiennent des logarithmes, ainsi que celui, qui se rapporte au passage de l'air sur le foyer, deviendront nuls, ou négligeables, par rapport à la somme des autres

termes, et la valeur de Q, pourra se mettre alors sous la forme très-simple ' 2g-h'

1+T ctLa+

,(Tt)

,(2

la conduite soit partout d'une section constante, et si l'on néglige les résistances provenant des coudes des galeries.

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et h+L+ h' est aussi très-petite , quand L est fort grand, on peut encore prendre approximativement

26z (h+L-1-12!)

d'où l'on voit que le volume d'air sortant, mesuré à la température T, est à peu près proportionnel

à la racine carrée de la profondeur du puits p, dans lequel s'élève le courant d'air chaud, et à

la racine carrée du produit (T t)(

v.T);

mais ce volume, réduit à la température de l'air atmosphérique t, sera seulement exprimé par (c.)

2ghlr +rjf t 2Gx (h+L-Fhr)

De sorte que le volume d'air, mesuré à h température de l'atmosphère, sera simplement proportionnel, à la racine carrée de la profondeur T--t verticale h!, et à la racine carrée du rapport 1+2.T

1-1-ca

a désignant le coefficient o,00375 de la dilatation des gaz, et t la température atmosphérique.

Comme le terme 7 est très-petit par rapport au premier terme du dénominateur, et que 1-1-«T h', d'ailleurs, la différence entre h + L ,t+àt

L'expression approchée des volumes Q et Q' sera même, nécessairement, supérieure au volume

réel, toutes les fois que l'air atmosphérique s'échauffera, en parcourant les galeries, avant d'arriver au foyer d'airage; car alors, le dénominateur sera plus grand que réel de la fraction, sous le la valeur approchée, que nous avons adoptée. Il pourrait encore en être de même, si l'air se refroidissait, dans le parcours des galeries; mais cela ne