Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 220]

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MOUVEMENT DE L'AIR 438 serait plus certain ,parce que plusieurs des termes négligés au dénominateur , seraient négatifs. o. On sait que la chaleu-r spécifique de l'air, à des températures, et sous des pressions peu diffé-

rentes des températu.res, et des pressions atmosphé-

riques ordinaires, est égale à 0,2669. La quantité de chaleur dépensée, pour porter la température de l'air de t à T, s'obtiendra donc, en multipliant le poids de l'air, qui passe sur le foyer, par 0;2669.

Le volume d'air à la température t, et sous la pression p,, qui a traversé le foyer dans une seconde, étant désigné par Q', le poids de cet air sera égal à CV

1 .3 Xm x 10330(1+0,00375t)

0,2669 X

qu'exigent les foyers, à la dépense de force qu'exigent les machines. Une machine soufflante, placée sur le puits P, et qui foulerait l'air atmosphérique, pris à la pues-

sionp. , et à la température t, dans ce puits, agirait en comprimant l'air extérieur, depuis la pression po , jusqu'à une pression supérieure Po qui déterminerait la circulation du courant. Appelant V le volume d'air sortant par l'orifice du puits P', dans une seconde de temps, ce volume étant mesuré à la température t, et sous la pressionp chée

c(P

xp,(Tt))

2 e.--(h+1,1-h')

10330 (1+0,00375t

et en remplaçant Q' par sa valeur, désignant la quantité de chaleur par G, on aura

1.3p,(T-t v/ 2glil

C-0,266911 X /0330 i+cd

Tt 1+7.T . (h+L+h1)

Ainsi la quantité de chaleur dépensée, dans l'unité de temps , sera proportionnelle à

(Tt) (1±,t) 1/1-1-.T .

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vaux, la même quantité d'air, au moyen d'une machine soufflante placée sur le puits P. Nous comparerons ainsi , la dépense en combustible

qui a lieu en C D , on aurait l'équation appro-

La quantité de chaleur dépensée par seconde, sera en conséquence Q' xl .3

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

Voyons maintenant, quel serait le travail

moteur nécessaire, pour faire circuler dans les tra-

Le travail moteur nécessaire, pour produire le jeu de la machine soufflante, serait, abstraction faite des résistances -passives , égal au travail nécessaire, pour comprimer la masse d'air ci-dessus,

depuis la pression atmosphérique po, jusqu'à la pression P0, déterminée par l'équation précédente. Le volume V étant mesuré sous la pressionp la même masse d'air aura, sous la pression po, un volume égal à V, et le travail moteur nécessaire, pour comprimer ce volume, depuis la pression po jusqu'à la pression P., sera :

Po X! V

=p,Vlog.

P.