Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 223]

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MOUVEMENT DE

DANS LES TUYAU*. DE CONDUITE.

eme

100, port devInt égale à 9, en supposant t il faudrait que la profondeur h' du puits de sortie de fair fût de plus de 66o mètres , ce

qui excède la plus grande profondeur des puits creusés, à ma connaissance , pour l'exploitation de la houille. Pour des profondeurs ordinaires de 2oo et 3oo mètres, et la même température extérieure , la valeur maximum du rapport

-

est

seulement égale à 2,71 OU 4,o6. On pourrait objecter, il est vrai, que nous avons fait abstraction des résistances passives, dues au jeu de la machine soufflante, telles que les frottements, les résistances dues au passage de Fair, à travers des passages rétrécis', etc. , et que la perte du travail moteur , dans les machines soufflantes, paraît, d'après les observations connues , devoir être très-considérable. Mais on peut répondre à cette objection, lOque nous avons supposé, que la quantité de chaleur totale, produite par la combustion de la houille consomméesur le foyer d'ai, rage, était complétement utilisée pour échauffer

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Par heure, et pour des machines de ce genre, le rapport du travail disponible au nombre d'unités de chaleur serait égal à 12,86, an lieu de 9 que nous avons adopté. 2° Si nous avons négligé les résistances 'passives

de la machine soufflante , nous avons, d'autre part , négligé les résistances dues au passage de fair à travers le foyer d'airage , résistances du genre de celles occasionnées, par le passage à travers un étranglement, au plus grand frottement que l'air chaud éprouve, en montant dans le puits, en raison de sa plus grande vitesse, à l'aug-

mentation de densité de l'air qui a passé sur lé foyer.

Nous avons fait iihe hypothèse exagérée, et

favorable aux foyers tfairage, en supposant température T égale à 25 degrés centigrades, et

ce qui est bien loin d'être exact ; tandis que le

en prenant pour h une profondeur de ,joo mètres, supérieure à celle du plus grand nombre de puits de mines. Nous avons supposé le calorique spécifique des gaz , qui s'élèvent dans le puits de sortie de l'air égal à o,266.9, comme si c'était de l'air atmosphérique pur ; mais comme cet air contient, en quantité notable de la vapeur d'eau, dont la chaleur spécifique est beaucoup plus considérable, le coefficient 0,2669 est trop faible, ce qui tend à

nomb-re 9 exprime le rapport, déterminé par l'expérience journalière, entre le travail disponible

augmenter le rapport -.

l'air, et que cet air échauffé n'éprouvait aucun refroidissement, dans son ascension par le puits

d'une machine à vapeur des plus ordinaires, et le nombre cfunités de chaleur dues à la combustion de la bouille employée. Les bonnes machines, dans lesquelles la vapeur se détend , avant d'être rendue au condenseur , ne consomment pas plus de 3' -= de houille, par force de cheval et

5° Enfin, la machine soufflante serait placée tout près du puits P, et pourrait être construite, de manière à éviter la plupart des causes de pertes de force existantes dans les machines, qui ont été le

sujet des observations publiées jusqu'à présent,