Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 224]

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MOUVEMENT DE L'AIR

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

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(M. d'Aubuisson , dans son mémoire sur les machines soufflantes à piston, employées dans les usines du sud- ouest de la France ; Annales des mines, le se, t. p. 161, signale les nombreuses imperfections auxquelles est due, en partie, la perte énorme de force qu'il a constatée.) Nous sommes donc autorisés à établir les principes suivants i° Dans toutes les circonstances de la pratique, les foyers d'airage ont, sous le rapport économique, un désavantage marqué sur des machines soufflantes, qui seraient mues par des machines à vapeur de médiocre construction, c'est-à-dire que le combustible brûlé sur le foyer d'airage , produirait plus d'effet utile, s'il était employé à mouvoir une machine soufflante bien construite, par l'intermédiaire d'une machine à vapeur. 2° Le désavantage des foyers d'airage est d'au-

moindre que la pression atmosphérique extérieure le volume d'air débité, dans l'unité de temps, mesuré sous la pression p'1 et à la température T, sera approximativement exprimé par

tant plus grand, que le puits, au bas duquel est établi le foyer, est moins profond, et que la température de l'air doit s'élever davantage, en passant sur ce foyer, c'est-à-dire, que la circulation doit être plus active. 3° Les foyers d'airage offriraient un désavantage énorme, dans le cas où ils seraient mal construits, et dans celui où l'air chaud ascendant serait exposé à des causes locales de refroidissement un peu puissantes, telles que des filtrations

de toutes les résistances passives , au travail exigé

d'eaux froides. 13. Au lieu de faire circuler l'air, par le moyen

d'une machine soufflante placée sur le puits P, on pourrait déterminer un courant, à l'aide d'une machine aspirante, placée sur l'orifice du puits P'. Si le jeu de la machine aspirante entretient la pression, sur l'orifice du puits P', à une pression p'

O

9.e 2"(h+L+h')

le volume réduit à la pression p, sera égal (P°-11 ,

P,

V'

g

(

P>

o.

le travail moteur nécessaire, pour mettre en jeu la machine aspirante, sera égal , abstraction faite

par la compression du volume V, depuis la

pression p', jusqu'à la pression atmosphérique c'est-à-dire à

p

p', V log., et approximativement à V (P.-11.)---=;12;, V' (P.

Nous désignerons ce travail par M'. Nous avons trouvé, pour l'expression du travail moteur nécessaire, pour faire passer dans les travaux une masse d'air, qui, mesurée sous la pres-