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MOUVEMENT DE L'AIR
DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.
rement plus petit que p,, on yoit que la machine soufflante est toujours préférable à une
vante. On établit, le long d'une des parois de l'excavation, une conduite en bois ou en tôle,
machine aspirante, sous le rapport de l'économie
de la force motrice. L'avantage en faveur des machines soufflantes est d'autant plus grand, que la circulation doit être plus active, et que le développement total des travaux, que doit parcourir le courant, est plus considérable. V désignant, en
effet, le volume d'air, qui doit- sortir, dans une seconde, parforifice du puits de sortie, mesuré sous la pression p', , on tire de l'équation posée au commencement de ce paragraphe
19'V'
p',
Kl+k(12,'h))
g (l+k (h' h))--1-k e-n1X-(h+L-Eh')--n,
Ainsi .1-21 diminue à mesure que V augmente.
Néanmoins, l'avantage des machines soufflantes sur les machines aspirantes , est loin d'égaler l'avantage des machines soufflantes sur les foyers demeure toujours d'airage ; car le rapport petit, dans toutes les circonstances de la pratique. 14. C'est une opinion généralement accréditée, parmi les mineurs, que la ventilation se 'fait mieux> en aspirant l'air des excavations souterraines, qu'en lançant de l'air frais dans ces excavations.- Cette opinion est fondée, sur l'expérience relative au cas, où il s'agit simplement de venti-
ler des galeries, des puits, ou d'autres excavations isolées, qui ne communiquent avec le jour que par un seul orifice. La ventilation s'opère alors de la manière sui-
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qui part du jour, -et aboutit tout près du fond de l'excavation. Par cette conduite, dont la section est très-petite par rapport à celle de l'excavation, on aspire l'air intérieur, ou bien on injecte de l'air frais, à l'aide d'une machine établie près de l'orifice.
Dans le premier cas, le courant d'air, s'établit dans l'excavation même, de l'orifice au fond, et le courant en retour a lieu par la conduite; dans le second, l'air frais est amené par la conduite et le courant en retour a lieu par l'excavation. Or, la section de la conduite étant très-petite par rapport à celle de l'excavation, il en résulte qu'il n'y a jamais qu'un courant peu rapide dans l'excavation
,
courant qui ne la remplit pas tout
entière, et qui peut s'établir, seulement, clairs une partie , tandis qu'il y a dans l'autre partie, soit stagnation de fair, soit même des courants, en sens contraire du courant principal. Au contraire, dans la conduite étroite, il y a un courant doué d'une vitesse assez grande , dont l'existence, réunie à l'uniformité de section , exclut la stagnation partielle et les contre-courants. Là réside l'unique cause de l'avantage, signalé par l'expérience, des machines aspirantes sur les machines soufflantes, dans les circonstances dont il s'agit. En effet , si la machine est aspirante, il suffira de faire plonger l'extrémité ouverte de la conduite, dans cette partie du fônd de l'excavation , où les gaz irrespirables tendent à s'accumuler, en raison de leur pesanteur spécifique, pour que ces gaz entrent dansla conduite, et une fois entrés, soient entraînés au dehors.Si au contraire