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MOUVEMENT DE L'AIR
à peu près, et s'est ensuite épuisé (Report, etc., p. 110 et suiv.). M. Nich. Wood s'exprime ainsi : « L'abaisse.
ment du mercure dans le baromètre, occa» sionne un changement considérable dans la quantité de gaz qui se répand dans les travaux; si le baromètre monte, le gaz rentre dans les vieux travaux (withdraws to the old workings), et ne se répand pas au dehors en aussi
grande quantité ; la direction du vent a aussi quelquefois une influence, sans qu'elle soit ac» compagnée de l'abaissement du mercure dans le baromètre. » (Report, P. 54-) L'explication suivante nous paraît rendre un _compte satisfaisant des deux ordres de faits con-
statés par les divers observateurs. D'une part, dans toutes les mines de houille dont les travaux sont- déjà anciens, et ont une assez grande étendue , notamment dans les mines du nord de l'Angleterre, il existe des vides considérables formés par les galeries et chantiers abandonnés que l'on a laissé s'ébouler, après avoir enlevé tout ce qu'il était possible de prendre sans danger. On isole ces espaces vides, par des cloisons ou des digues, du reste des travaux : mais les mouvements du ter-
rain qui surviennent, après l'enlèvement de la houille, ont bientôt produit, dans ces cloisons, des fissures ou fentes qu'il est impossible de prévenir, ou même de bouclier, quand elles ont eu lieu. Ainsi , malgré tous les soins possibles, les espaces vides des vieux travaux ne sont qu'incom-
piétement isolés des travaux neufs. Ces 'vides sont remplis de gaz inflammable qui arrive, soit des fronts de houille intacts par lesquels ils sont limités, soit par les fissures du toit ou du sol que
DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.
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les mouvements du terrain ont amenées. Le gaz y est accumulé sous une pression égale, ou peu supérieure à celle qui a lieu, dans les galeries voisines, où circule le courant d'air. S'il arrive maintenant que la pression vienne à diminuer, même d'une petite quantité dans ce courant, le gaz contenu clans les vieux travaux s'épanchera abondamment, par les fissures, clans le courant d'air qui circule dans les galeries voisines, et surchargera cet air au point quelquefois de le rendre explosif. Le dégagement surabondant de gaz ira toutefois en diminuant , à mesure que la pression diminuera dans le vaste réservoir formé par les vieux travaux, de telle sorte que si la pression demeurait invariablement fixée, pendant très - longtemps, le dégagement de gaz serait à peu près ce qu'il était avant, sous- une pression plus élevée du courant; la masse de gaz contenue dans les vieux travaux aurait pris une pression telle que la masse du gaz sortant au dehors par les fentes des digues, fut égale à la masse fournie par les pores de la houille, ou les fissures de la roche , masse qui probablement ne varie pas beaucoup, pour une Saible variation de la pression extérieure. Mais si le baromètre vient à monter, la pression, dans le courant d'air qui passe devant les vieux travaux,
augmentera avec la pression extérieure, et deviendra supérieure à celle qui s'était établie dans la masse de gaz enfermé dans les vieux travaux. Alors le gaz cessera de sortir des vides où il est enfermé , et ce sera au contraire l'air de'la mine qui entrera dans les vieux travaux par les fentes des digues. C'est là le phénomène observé par M. Stephenson, sur des soufflards, qui, sans doute, con-in-tin-liguaient avec de grandes cavités remplies