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ÉTAT DE LA FABRICATION DIT FER,
ration précédente, et pour les forger pendant l'al=
finage de la loupe qui suit ; mais ces réchauffages, dans les fours accessoires, ne peuvent être pratiqués que sur des pièces déjà étirées en grosses barres,
car les portions de loupes, lopins ou massiaux, ne pourraient, vu leur masse, y prendre une chaleur suffisante pour être étirés et soudés convenablement; ils doivent être réchauffés, dans le foyer même, ainsi qu'on le faisait auparavant, et ce qui n'a aucun inconvénient, parce que cela ne demande que peu de temps. Lorsqu'il s'agit de souder des pièces, il faut encore employer le même moyen (ou bien un foyer particulier) (i),
la température des fours chauffés par les flammes perdues, demeurant toujours insuffisante pour. cet objet.
Au reste, l'emploi d'un four à réchauffer la fonte, servant également et en même temps, lorsqu'il est convenablement disposé, à réchauffer le gros fer, , pour l'étirer ensuite, soit au marteau lorsqu'on se borne à compléter l'opération ordinaire de l'affinage, soit à remplacer le feu de chaufferie pour le travail au martinet, se lie
très-bien, et presque nécessairement, ainsi que nous l'avons dit en commençant, à l'établissement d'une voûte qui recouvre le foyer, et nous donnerons des exemples de ces dispositions multiples, dont on obtient de très-bons résultats dans diverses usines de l'Allemagne et de la France.
ET AVENIR DES FORGES.
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L'avantage de l'échauffement préalable de la fonte qu'on se propose d'affiner, est évident sous de réchauffele rapport de l'économie du combustible, parce pournt PrtaffiCielei. qu'il a pour effet nécessaire d'abréger l'opération certaines sortes de Fontes. de l'affinage ; mais il peut avoir des inconvénients , et par le même motif, à l'égard des fontes que l'on n'est pas dans l'habitude de faire fondre
rapidement dans le creuset, et pour lesquelles on admet, au contraire, qu'une fusion lente est né-
cessaire (peut-être même dira-t-on, indispensable) pour en obtenir du fer d'une certaine qualité; et, en effet, si l'on ne trouve pas le moyen de suppléer, par quelques manipulations nouvelles ou plus multipliées, aux effets de purification qui ont lieu pendant une fusion lente de la fonte, il faut renoncer au procédé indiqué et aux économies qu'il procure : c'est, en effet, ce qui a lieu dans de certaines usines, où l'on assure qu'il ne convient pas de charger dans le creuset, de la fonte déjà chauffée au rouge, parce qu'elle se fond ensuite trop rapidement, et qu'il en résulte, en définitive, de mauvais fer (i). J'ai quelques raisons de croire que cela s'applique partifièrement aux fontes phosphoreuses qui donnent
du fer tendre, comme on en affine souvent dans les départements des Ardennes, de la Moselle, etc.
(1) Voyez le Manuel de la métallurgie clufer, tom. III de la 2e édition, S 1134, 1146, etc. C'est peut-être dans un cas semblable qu'on établit seulement une voûte sur le creuset, Mais sans faire aucun usage des flammes perdues.
(1) Ainsi qu'on le voit pratiquer à l'usine de Laufen ,
où le foyer de réchauffage est à 1 air chauffé, et consomme de la houille.
On sait d'ailleurs l'importance que les métallurgistes, et surtout M. Karsten , attachent à cette fusion lente de la fonte, qui tombe alors goutte à goutte au milieu du vent de la tuyère , jusqu'au fond du creuset.
Tonie XII, 1837.
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