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ÉTAT le LÀ FAÉRICATIOig iSIT FER, 484 II V à néanmoins déjà beaucoup d'eXemples cette ffianière de procéder, et bien des dispositions
différentes qui arrivent au même but ; cela suffit pour démontrer l'avantage du procédé en général; et à l'égard des cas où cela pourrait avoir des inconvénients, il sera toujours facile de les reconnaître, au moyen d'essais fort peu dispendieux. Lorsqu'on a, ou lorsqu'on peut établir un marti-net à portée de ces fours, on n'a plus besoin de feu de chaufferie pour fabriquer ce qu'on appelle le fer -martirzé ; suppression fort économique, dans les circonstances actuelles.
E convient donc de disposer les feux d'affinerie de manière à pouvoir réchauffer, à la fois, la fonte et le fer en barres, et nous décrirons les feux d'affinerie de Sehaffouse et ceux du grand-duché de Bade ( Gliihofen ), qui n'en sont qu'une modi&cation assez légère, parce qu'ils nous semblent présenter les meilleures dispositions dont nous ayons eu connaissance jusqu'à ce jour. Remarquons, par anticipation, qu'on y trouve réunis la voûte qui recouvre le foyer, le four à réchauffer et l'appareil à chauffer l'air ; il y a conséquemment emploi utile des flammes du foyer, concentration de la chaleur dans le creuset, etc. Si la nature de la fonte ne permettait pas de réchauffer avant de la liquéfier dans le creuset d'affinerie, il n'y aurait rien à changer pour cela dans la disposition des fours accessoires; seulement ils ne seraient plus employés cpil réchauffer le fer pour l'étirer en barres ordinaires ou en fer de peut échantillon; on peut même se servir de cylindres pour exécuter ce dernier travail.
ET AVENIR (JES FORGES.
De l'emploi du bois fortement desséché, mélangé avec le charbon de bois, dans les feux d'affinerie.
Je n'ai que fort peu de renseignements Sur ce procédé que ,je n'ai pas vu pratiquer, et qui est employé dans plusieurs des usines de M. Gau- e) EmPki d" thier : le bois est préalablement desséché, soit bois desséché. au moyen de l'air chauffé, qui traverse des chambres où le combustible est entassé , soit par les flammes même du gueulard des hauts-fourneaux: cette préparation doit être embarrassante et dis-
pendieuse; on dit pourtant qu'on trouve de l'avantage dans ce procédé, qui sera sans doute incessamment décrit par M. l'ingénieur Bineau.
1.1." De l'affinage de la .fonte par la méthode anglaise. Le procédé imaginé et, employé généralement
en Angleterre, pour affiner la fonte en ne.con: sommant que de la houille, atteint son big d'une manière remarquable; et, comme il permet, ce&"-
tabli r les usines dans toutes les localites où le minerai est abondant, et que là fabrication du fer, toujours extrêmement rapide, peut prendre une extension presque indéfinie, il, a été et sera encore longtemps, pour ce pays., une source immense de richesses :on a commencé par fa-, briquer de la fonte an coke, puis on a converti celle-ci en fer en barres, et les machines à vapeur étant venues prêter leurs forces prodigieuses à ces fabrications, les pro:duits des usines