Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 266]

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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,

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ET AVENIR DES FORGES.

proâés et disposés de manière que l'on pût en réunir les flammés pour élever la température de l'air, et chauffer .un four de préparation pour le fer, les dispositions précédemment indiquées deviendraient encore plus économiques à établir, et d'un effet plus avantageux que dans le cas d'un seul feu.

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Enfin, on pourrait aller plus loin encore dans la voie des innovations, et en procédant toujours par des essais : ce serait d'employer potir brûler la houille, et dans les mêmes foyers, un mélange d'air et de vapeur d'eau , l'un et l'autre élevés à une certaine température. Ce procédé, dont j'ai indiqué dès l'année 1835 (1) diverses applications qui me paraissent mériter d'être soumises à répreuve de l'expérience , est en usage pour les forges de maréchal, à Stuttg-ard: je l'ai vu mis en pratique pour travailler des pièces de carrosserie. On y trouvait de l'économie sur le combustible, mais on insistait surtout sur ce que le fer éprou-

vait moins de déchet qu'en le chauffant par la méthode ordinaire, et que sa qualité n'était point altérée dans l'opération. J'ai rapporté à l'école des Mines une forge de cette espèce, et l'essai en sera fait incessamment pour forger et souder des barres de fer et d'acier.

1.450 kilogrammes .de fonte, pour i.000 kilog. de fer marchand fabriqué.

Pour extraire cette dernière quantité de fonte, des minerais de fer, on a brûlé environ 2.175 kil.

de charbon de bois, à raison dUne partie et demie pour une de fonte. Ainsi donc, pour fabriquer 1.000 kilogrammes de fer en barres, on a consommé 2.1'75 kilogrammes

de charbon de bois, plus 1.5oo kilogrammes de houille; en tout 3.675 kilogrammes de combustibles, l'Une et l'autre espèce pouvant produire à peu près là Même quantité de chaleur, ou possédant un pouvoir calorifique d'environ 6.0oo unitéà on calories.Lorsqu'on affine des -fontes par l'ancien procédé dés feux d'affinerie, on consomme la même quan-

tité de 1.45o de fonte pour Loo() kilogrammes de fer marchand, et en charbon c'egt à peu près le Même poids que celui de la houille brûlée dans raffinage champenois, savoir : 1.5oo kilogrammes

( ou une partie et demie pour i de fer ) , et souvent davantage. D'après cela, 1.5oo kilogrammes de charbon de

bois étant remplacés, dans le nouveau procédé ( et en donnant le même résultat métallurgique), par un même poids de houille, la substitution de l'affinage champenois à l'ancienne méthode, et en

Considérations générales. Considérations

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Lorsqu'on emploie la méthode champenoise

pour affiner de la fonte obtenue avec du charbon de bois, les consommations sont à peu près de bois dans Fei- 1.5oo kilogrammes de houille, au plus, et de sur la substitu-

la supposant générale (1), laissera donc libre et disponible , pour fabrique e de la fonte, .50o kil. de charbon par i .000 kilogrammes de fer en

tion de la houille au charbon de

nage de la fonte.

(1) Nouveaux procédés pour fabriquer la fonte,

fer, etc.j

le

(1) Il faut y comprendre tous les procédés dans lesquels la houille a remplacé le charbon ; mais celui de la Champagne est jusqu'ici le seul qui puisse s'appliquer aux petites forges et devenir d'unusage général ainsi qu'on l'a vu.

Tom. Xii", 1837.

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