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TRAITEMENT DIRECT DU FER
DANS L'ARIÉGE.
Telle est la série des formes qu'affectèrent successivement les creusets employés au traitement
marteau mis en mouvement par une roue hydraulique. Un tel travail ne dut pas persister longtemps ;' le feu de forge suivit lel marteau, et les soufflets furent mis en jeu par un moteur hydraulique. Cette dernière disposition pnit.le nom de mouli de fer. Une des premières qui'flurent établies dans l'Arfe-ge ; fut le mOuli deCa-ponta
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direct du fer dans l'Ariége. On y remarque le passage graduel de la forme circulaire à celle quadrangulaire. C'est par ce passage que le traitement biscayen s'est fondu peu à peu clans la méthode catalane. Cette dernière ne se dessina franchement que vers le commencement
(commune d'Auzat); elle fut conStrui te Vers i 5oo :
en i55o elle appartenait àlJeanne d'Albret; elle.
du dix-septième siècle, quand les quatre fèces du creuset, bien que concaves, furent parfaitement distinctes. On voit la méthode catalane se formuler peu à peu à mesure que les besoins de la con-
était desservie par des forgeurs biscayens. Ainsi que nous l'avons déjà dit, ce fut dans le dix-septième siècle ( de 1616 là 1660'7) que le
creuset, devenant rectangulaire et assez grand
sommation augmentent. On cherchait à traiter dans le même temps une plus grande quantité de minerai ; mais dès lors apparut la nécessité d'agir avec un vent régulier et soutenu ; et bientôt, aux deux soufflets biscayens à jeu alternatif, succéda la trompe des Pyrénées. Ce dernier fait marque aussi la transition d'un procédé à l'autre. On sait que, dans le procédé biscayen, le forgeage, comme la soufflerie, n'avait d'autre mo-
pour y travailler à la fois zoo liv ies de fer, on eut recours au vent soutenu de la tifompe.I DèS cette époque le procédé biscayen , co stanntient suivi place à 4, dans le comté de Foix, s'efface. t méthode connue sous le nOm de petite catalane., Elle est encore suivie- 'dans les' VallespirtPYréL" nées-Orientales ). Elle donne un fer mal souàéii peu homogène : nul doute que dais ces localités,:
teur que le poids des hommes agissant sur des roues. Il se faisait sous un marteau frontal en fer forgé. Ce marteau n'agissait que par son poids; aussi était-on forcé de lui en donner un trèsconsidérable. On en rencontre qui pèsent jus-
obtenu économie progressive de ternps-eedercern--
elle ne fasse bientôt place au traitement actuel. A mesure que les creusets Ont grandi, on a
bustible : en même temps les produits s'amélioraient; le fer était plus doux, plus homogène et mieux soudé. Le tableau suivant servira de complément aux
qu'à 2.800 livres ( 1.200 kilog. ) dans les forges de
Saint-Paul, de Villeneuve, d'Onu, et à Canejan ( Espagne). Le travail sous de tels mails était lent et pénible; aussi, les creusets augmentant, on fut forcé d'employer l'eau comme moteur. Dans le principe le massé était travaillé sous le vent de soufflets biscayens, puis jeté suivant la pente de la montagne, et amené en un point où se trouvaient établis un four de réchauffe et
détails qui précèdent.
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