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FORMATION DU SP.MI
la différencee e,e±est trop petite pour pouvoir être expliquée par une variation dans la composition chin-iique que l'on adopte pour le précipité floconneux. On peut donc admettre que la pesanteur spécifique de tous ces corps, et conséquemment leur composition chimique, sont les mêmes. Ils diffèrent seulement, en ce que le carbonate de chaux se trouve dans le précipité floconneux, comme dans la craie, dans un état de cristallisation confuse, ainsi qu'on l'a observé au microscope; et en ce que, dans le précipité grenu,
le carbonate de chaux est dans un état de cristallisation bien nette, état qui ne se développe diamètre, garni de bords recourbés, de manière à pouvoir être suspendu à l'aide d'un crin au crochet qui se trouve sous le plateau de la balance. Le vase avec la poudre
contenue fut d'abord pesé dans l'eau, et ensuite placé
dans un bain-marie. J'évaporai à sec, et je pesai de nouveau. De 'Cette manière on ne perd rien de la poudre, tandis qu'on peut difficilement éviter une perte quand on fait l'opération inverse, c'est-à-dire quand on pèse d'abord la poudre sèche, puis la poudre clans l'eau. Cependant j'ai trouvé le plus souvent que le poids spécifique du précipité qui avait été mêlé d'eau immédiatement après avoir été formé et lavé, est un peu plus fort que celui du précipité qui avait été desséché préalablement , même quand je faisais bouillir celui -ci. Cela vient probablement de ce que dans le dernier cas, la poudre contenait encore quelques petites bulles d'air. Le poids spécifique d'un pareil précipité a toujours été d'accord avec celui que l'on obtient en opérant sur de petits cristaux. Il semble nécessaire, d'après
cela, d'employer toujours ce procédé pour évaluer la densité d'un corps en poudre. Beudant, dans le mémoire déjà cité, a toujours trouvé la densité d'un corps en poudre moindre
que celle de ce corps en petits cristaux. Cela doit sans doute être attribué à la cause que j'ai indiquée, bien que
Beudant n'ait pas indiqué la méthode qu'il employait pour évaluer le poids specifique des corps pulvérises.
6i5 que plus tard dans le précipité floconneux. La craie est donc, d'après cette propriété, dans le même état que le carbonate de chaui-aussitôt après sa précipitation. Ce résultat nesera peut-être CALCAIRE ET DE L'ARRAGONITE.
pas sans intérêt pour la géologie.
D'après la méthode indiquée précédemment,
on n'obtient que du spath calcaire. Mais si on fait évaporer jusqu'à siccité au bain-marie, la dissolution de chaux carbonatée dans l'acide carbonique, on obtient une poussière composée de petits cristaux : cette poussière, observée au microscope, se présente en grande partie comme un amas de cristaux transparents, qui ont incontestablement la forme de farragonite. Ces-cristaux sont ordinairement des prismes ventrus à six faces, ou des doubles pyramides hexagonales, analogues à quelques cristaux de saphirs. Quelquefois aussi
ce sont des pyramides simples, de sorte qu'ils sont terminés différemment aux deux extrémités. On obtient aussi l'arragonite en précipitant une dissolution de chlorure de calcium bouillante par
du carbonate d'ammoniaque également bouillant. Le précipité est composé de cristaux qui, observés au microscope, paraissent plus petits que . ceux qu'on obtient par évaporation, mais sont néanmoins bien distincts. Ils sont en grande partie tridelphes , car sur le milieu de chaque cristal prismatique, deux autres sont implantés divergents.
D'après ces deux méthodes, il est pourtant.difficile d'obtenir l'arragonite entièrement pure. Ordinairement il se trouve parmi les cristaux prismatiques une quantité plus ou moins grande de calcaire rhomboédrique; on trouve particulière-
ment ce mélange de calcaire rhomboédrique ,