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FORMATION DU SPATH
CALCAIRE ET DE L'ARRAGONITE.
rarragonite se transforme peu. à peu et en tota-
pr.voie Cristallisation du carb orge*, sèche. Arndt eg
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lité en sidecalcairéAluit jôiirs sufliSent pour cela. Il se forme de petits rhomboèdres qui, vus au microscope, sont parfaitement distincts, et
groupés ensemble avec tgutAg régularité, que leur réunioirprésenteidentiquement les cristaux prismatiquesede rarragonite. Ce changement a aussi lieuTquoique plus lentement, si on conserve dans realii pure iles cristaux d'arragonite peu de temps après leur, formation. J'ai fait cette Observation au sujet du précipité
d'arragonite pure, dont j'ai cherché la pesanteur spécifique. Je le conservais dans un vase, dans l'intention d'en déterminer encore une fois la pesanteur'eSPécifique; je ne pus le faire que huit jours -après. Le .poids spécifique que je trouvai alors fut Seulement de 2,909. Soupçonnant qu'il y avaitorreur dans cette pesée, je recherchai le poids le lendemain, et il était encore plus petit, c'est-à-dire. de 2,883. Le troisième jour, il était 2,891. J'observai alors rarragonite- au microscope,
et j'y trouvai des rhomboèdres très-nets, ce qui expliquait la diminution de pesanteur spécifique. Cette Htransforma Lion de l'arragonite n'arrive pourtant que quand celle-ci est récemment préci-
pitée. Si on a eu soin de la dessécher, elle n'éprouve plus aucune altération, même quand on la fait digérer de nouveau dans l'eau ou le carbonate d'ammoniaque, et qu'on la laisse des semaines en cet état. L'arragonite naturelle ne_ s'altère pas non plus du tout quand on la porpbyrise et qu'on la traite de la même manière.
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On sait que la chaux carbo tkrpetztefondre sous une forte pression iuk,Une"-ternpérature élevée, et qu'elle cristallise par le refroidissement. James Hall en a fait lepremierTexpérience , et probablement il se trouve dans k, formation de l'écorce terrestre des exemples de ce phénomène,
car tout le marbre s'est -produiesans doute de cette manière. Le calcaire de formation, ignée donne toujours en cristallisant du spath calcaire, dont les trois clivages se voient distinctement dans les gros fragments de marbre. Jamais
rarragonite ne se montre sous cet aspect. A la vérité elle se trouve souvent dans les crevasses des roches dont l'origine est évidemment ignée, comme le basalte ; mais là elle est formée sans aucun doute par l'infiltration d'une dissolution
calcaire, qui s'est échauffée au contact de ce basalte encore Chaud, et y a déposé de rarragonite, ainsi qu'on le conçoit, par ce qui précède. J'ajouterai que rarragonite ne peut pas subsister à une température élevée ; car.si on soumet des fragments de cette substance à une faible chaleur rouge dans un tube de verre chauffé par une lampe à alcool, ils se gonflent, comme Ber-
zélius l'a fait voir, et tombent en une poudre
blanche et opaque : une température un peu plus élevée que la précédente ne produit aucun changement dans l'état chimique de la poussière, il ne comme Mittscherlich l'a se dégage aucun
prouvé (Annales gaz' de Poggendorff, volume 21, den résulte généralement pros-pag. 157); et il