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enlevé, par une dessiccation préalable, l'eau hy., grométrique qu'il renferme. Ces essais n'ont pas
encore conduit, pour les hauts-fourneaux du moins, à une pratique tout à fait régulière, exempte de difficultés et d'accidents.
Enfin, à la même époque, MM. HouzeauMuiron et Fativeau- Deliars fidsaient dans les
Ardennes l'essai et l'application d'un nouveau procédé de carbonisation opéré en .vases clos, au moyen de la chaleur perdue du gueulard, et qui, faisant éprouver au bois une distillation bien moins avancée que celle qui a lieu en forêt, pro,bois duit un combustible intermédiaire entre lede ce desséché et le charbon de forêt. L'emploi usuel, bois demi-carbonisé ou torréfié est devenu usines , où et s'est répandu déjà dans plusieurs il donne des résultats fort avantageux: Ces procédés nouveaux sont d'une très-grande importance pour l'industrie du fer, et il importe de les faire connaltre pour en propager l'emploi.
Les premiers essais de Suisse et d'Amérique ont été étudiés et décrits, à l'origine, par MM. Combes Ardennes a et Michel Chevalier ; le procédé des
4té publié à l'origine par M. Virlet, et en dernier lieu décrit par M. Sauvage tel qu'il est pratiqué au fourneau d'Harraucourt: II restait à étudier et et à décrire l'emploi du bois vert en France,derà recueillir les l'emploi du bois desséché niers résultats de l'emploi du bois torréfié, enfin à coordonner et rapprocher les divers résultats afin d'apprécier et de comparer les divers procédés.
M. le directeur .général des ponts et chaussées miset des mines a bien voulu me confier cette j'ai Visité en octobre et nosion ; pour là remplir,
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vembre 1837 toutes les usines dans lesquelles le bois a été essayé ou employé à ses divers états; je vais consigner ici le résultat de mes observations. Partout j'ai trouvé, chez MM. les maitres de forges, une obligeance extrême et presque toujours toutes les facilités désirables pour étudier leurs procédés et discuter les résultats qu'ils ont -
obtenus , je leur en fais ici mes remerciments.
Ce travail sera divisé en quatre parties relala première au bois vert, la deuxième au bois desséché , la troisième au bois torréfié, la tives :
quatrième à la comparaison des trois procédés, et à l'appréciation de l'influence qu'ils peuvent exercer sur l'industrie du fer.