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265 sur une seule ligne droite, ce qui facilite les constructions et dégage le gueulard. C'est cette disposition qui a été adoptée à Harraucourt et depuis à Vendresse. Celle d'Harraucourt a été décrite et représentée par M. Sauvage (Annales des mines, 3e série, tome XI, 3' livraiTORRÉFACTION DU BOIS.
TORRÉFACTION DU BOIS.
à ces premières dispositions par M. Baudelot , contre-maître du haut-fourneau de Harraucourt, appartenant à MM. Fort et Guillaume; elle a pour
objet de régler parfaitement la chaleur, et de la porter à volonté à tel point qu'on désire, de manière à chauffer la caisse la plus éloignée du gueulard aussi fortement et aussi vite que celle qui en
son). Je ne reproduirai pas la description et le dessin , et j'indiquerai seulement deux modifications peu importantes, qui depuis cette époque
est la plus voisine. Elle atteint ce but avec une grande facilité , au moyen de portes qui sont ouvertes dans le conduit de flamme vis-à-vis chacune des caisses, et par lesquelles on introduit telle quantité d'air qu'on veut, de manière à y opérer la combustion des gaz qui s'échappent du gueulard, et à y élever par conséquent la chaleur à volonté. Au moyen de ces portes il est très-fa-
la suppression des colonnes qui contribuaient à soutenir les plaques de fond et dont on a reconnu
même sous toutes les caisses ; au bout de quel-
(département de la Haute-Marne), où l'on achevait en novembre 1837 la construction de fours sem-
ont été faites à l'appareil, et qui consistent: ° dans
l'inutilité ; 2° dans le remplacement des cheminées
en tôle, qui se rongeaient trop vite, par des cheminées en briques. Dans l'usine de Clos-Mortier, près Saint-Dizier
cile de régler la chaleur et de la maintenir la ques jours l'ouvrier sait quelles sont les ouver-
blables, on a adopté une disposition légèrement
tures qui conviennent, et il a à peine besoin
différente. Le canal dans lequel circulent les gaz du gueu lard, au lieu d'avoir pour partie supérieure le fond des caisses, en est séparé par une voûte, dans la-
de s'en occuper. Les portes qui correspondent aux caisses les plus voisines du gueulard restent tou-
jours fermées, parce que la chaleur du gueulard suffit ; puis, pour celles qui sont un peu plus loin et pour lesquelles cette chaleur en partie épuisée est devenue insuffisante, on ouvre un peu les portes, de manière à y ajouter la chaleur résultant de la combustion des gaz ; et ainsi de suite
quelle sont percées des ouvertures à registre qui correspondent au fond de chaque caisse. Par ce moyen le chauffage de chaque caisse est isolé et indépendant des autres, et on l'opère au moyen d'une portion de chaleur qu'on prend au réservoir commun au moyen de l'ouverture, dont la section est réglée par un registre. Ii y a d'ailleurs d'autres ouvertures pour permettre l'accès de l'air atmo-
pour les caisses suivantes.
Ce perfectionnement est d'une grande impor-
tance , parce qu'il permet de donner une trèsgrande régularité àf opération, etd'obtenir toujours
le même degré de carbonisation dans le même temps ; il permet en outre d'éloigner beaucoup les caisses du gueulard, et au lieu de les grouper autour de ce point, il permet de les développer
sphérique nécessaire à la combustion des gaz.Cette disposition est niais elle ne me paraît pas
meilleure quebonne, celle d'Harraticourt ; elle a l'a.
vantage de se prêter un peu mieux aux réparations
Tome XIII, 1838.
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