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CONSÉQUENCES.
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au milieu même des coupes dont ils doivent consommer les produits. il n'existe encore aucun haut-fourneau dont la chaleur perdue soit à la fois employée à chauffer le vent, produire la vapeur d'une soufflerie, et torréfier le bois ; mais d'après les calculs théo-
riques qu'on peut faire à ce sujet, et surtout
d'après l'exemple des fourneaux où la chaleur du gueulard, quoique souvent assez mal employée, sert à la fois à chauffer le vent et à dessécher ou torréfier le bois, il me parait hors de doute que cette chaleur suffirait en outre à chauffer une machine à vapeur, à laquelle il ne faudrait généralement que 7 à 8 chevaux de force, et qui alors serait plus forte que la plupart des souffleries deshautsfourneaux au charbon de bois. Il est bon d'observer d'ailleurs que l'établissement de cette machine à vapeur soufflante n'est pas plus coûteux que l'établissement d'une roue hydraulique et de sa soufflerie, et que l'entretien seul occasionnera un peu plus de dépense. r- Combinée avec l'emploi du bois en nature, tette innovation présentera de grands avantages
aux usines qui s'établiront clans une position convenable, et sous l'influence de ces nouveaux procédés il y aura même quelques anciennes usines qui auront intérêt à se déplacer pour aller chercher une position meilleure. Conséquences relatives à la quantité de fer qu'en peut fabriquer en France. En Angleterre, où la fonte et le fer se fabriquent à la houille, la production du fer peut s'élever indéfiniment avec les besoins, et n'a d'autre limite que l'épuisement très-éloigné des houillères et des minerais. Mais dans les pays, comme la
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France, qui fabriquent le fer au charbon de bois, la fabrication est limitée par la production annuelle des forêts.
La production totale de fonte a été en France, en 1836, de 3oo.000 tonnes ( de i.000 kil. l'une ), dont 260.000 au charbon de bois et 4o.000 ( soit du total) au coke et à la houille. seulement de La fabrication de la fonte au combustible mi-
néral augmentera, et sa proportion, par rapport à la fabrication totale, augmentera même probablement; néanmoins comme, d'après la constitution géologique de notre sol, nos minerais les meilleurs et les plus abondants sont dans des contrées dépourvues de houille et assez bien boisées, tandis que nos plus riches bassins houillers manquent de minerai, la plus grande partie dela fonte
française devra toujours être fabriquée au bois. Quant à l'affinage de la fonte, il commence à se
faire à la houille, et son avenir est de s'y faire presque partout, afin de réserver le bois pour la production de la fonte, parce que la qualité du fer est beaucoup moins altérée par l'affinage de la
fonte à la houille qu'elle ne le serait par la production de la fonte avec ce combustible. D'après cela la plus grande partie de la fonte française devra toujours être fabriquée au bois ; et par suite, au delà d'un certain terme, sa fabrication,
limitée par la production annuelle des forêts, ne pourra plus croître que parl'économie de combustible, apportée dans cette fabrication elle-même. Le remplacement du charbon par le bois en nature offre dès à présent, à l'aide du procédé de torréfaction, le moyen d'économiser de 35 à 36 p. o/o de la consommation de combustible telle qu'elle est par l'emploi exclusif du charbon ainsi; l'emploi général du bois torréfié laisserait