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325 sont blessés par l'explosion survenue lorsqu'ils se A LA POUDRE.
TIRAGE; DES ROCHERS 324 et notamment ceux du. département de la Loire,
à recommander l'emploi des instruments modifiés par M. Fournet aux exploitants. de leur arrondissement, et à faire parvenir à l'administration les renseignements que l'expérience leur fournira sur ces instruments.
rapprochèrent du trou, après 7, ou 8 minutes d'attente, pensant que la mèche s était éteinte. La proportion d'ouvriers mineurs blessés par des explosions de poudre paraîtra assez considérable, si l'on réfléchit que le nombre des ouvriers
mineurs qui emploient la poudre est une trèspetite fraction du nombre total des ouvriers houil-
leurs du département de la Loire. D'ailleurs, La commission, nommée pour l'examen des procédés proposés par M. Fou rnet , a cru qu'il serait utile d'ajouter, comme appendice au rapport ci-dessus, les renseignements suivants, qui se rapportent aLi nombre d'accidents survenus dans les mines de houille de la Loire, par le fait d'inflammation_ de la poudre pendant l'opération du bourrage et aux moyens employés dans les mines métalliques du comté de Cornwall: pour prévenirles accidents de ce genre. Il résulte , des documents transmis à fadministration, qu'il y a eu, en 1533, 47 ouvriers tués ou. blessés dans les mines de houille de Saint-Étienne et de Mye-de-Gier. Sur ces 47 ouvriers, 4 out été
atteints par l'explosion inattendue de coups. de mine, dont un est mort, un a été estropié et les
beaucoup d'accidents ne sont pas connus des ingénieurs. On ne 1-es instruit ordinairement que des cas de mort ou blessures très-graves. Le procédé de M. Fournet évite complétement, ou à peu près complétement, la possibilité de l'ex-
plosion pendant l'opération du bourrage. Il demeure toujours indispensable de recommander à l'ouvrier d'avoir la prudence d'attendre fort long-
temps avant de se rapprocher de son trou de
mine', lorsque l'explosion n'a pas lieu au moment où il l'attendait.
L'un de nous, qui a habité pendant plusieurs années le département de la Loire et vu beaucoup d'ouvriers mineurs, se rappelle que la plupart
d'entre eux ont sur la figure et les mains les traces des explosions imprévues de leurs coups de
deux autres blessés.
min e.
En 1834 , sur 68 ouvriers tués ou blessés, 6 ont été blessés par la même cause, dont un
dans les mines du comté de Cornwall, nous citerons
estropié. En 1835, sur 61 ouvriers tués ou blessés, il n'y en a pas qui ait été atteint par l'explosion de coups de mine.
En 1836 , sur 82 ouvriers tués ou blessés, 4. sont estropiés par l'explosion de leurs coups de mine pendant 1 opération du bourrage, et 2 autres
Quant aux moyens employés en Angleterre,
la déposition de M. John Taylor devant le comité d'enquête de la chambre des communes, nominé en 1835 pour recueillir les faits et documents relatifs aux accidents survenus dans les mines de la Grande-Bretagne. Après avoir décrit la méthode du tirage à la poudre à l'aide d'instruments ordinaires, M. Taylor s'exprime ainsi « Le premier