Annales des Mines (1838, série 3, volume 13) [Image 176]

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CHI MIE.

sulfocyanure de potassium, il se forme de la crème de tartre dans les deux cas ; qu'en ajou tant de la potasse,: du prussiate jaune, du prus siate rouge de potasse, ou du sulfure de potassium dans des solutions de protosulfate , de protochlo-

rure ou de protosulfocyanure de fer, il se fait

dans chacun de ces sels des précipités de même nature. L'analogie qui existe entre les sels de potasse et les sels d'ammoniaque se conçoit mieux, ainsi que l'isomorphisme de ces sels, en admettant qu'ils'. ont pour base, les uns le potassium, et les

autres l'ammonium N H' que clans l'ancienne théorie. Dans la supposition communément admise, en représentant par A un métal susceptible. de plusieurs degrés d'oxidation, les sulfates neutres qu'il pourrait former auraient la constitution suivante: Or, en admettant que AS,AAS,A S'IA le premier et le deuxième contiennent at. d'a-

cide pour s at. de base, l'analogie porterait à

croire qu'il devrait en être de même pour le troisième et le quatrième, ce qui n'est pas. Dans mon hypothèse la composition des quatre sulfates est

EXTRAITS.

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est FI' S, l'acide manganique H' Mn, l'acide hypermanganique H Mn, l'acide chlorhydrique ferricoH Cl, l'acide sulfhydrique H' S, cyanhydrique H' (Fe Cy ), et l'acide ferrosocyanhydrique 114 (Fe Cf ). MIONIMIMMMIMMOI

S. Sur la condensation du CHLORE; par M. Mohr.

.( Ann. der Pharm. , t. 22, p. 162.) On fait fondre du bisulfate de potasse, on le pulvérise et on le mélange intimement avec du chlorure de sodium et du peroxide de manganèse. On remplit avec le mélange les trois quarts de la

branche la plus longue d'un tube de verre recourbé et très-fort : on tasse par-dessus le mélange l'épaisseur d'environ deux pouces de chlorure de

calcium, puis on ferme le tube à la lampe à son autre extrémité. On introduit ce tube dans un canon de fusil avec du sable, puis on chauffe dans un fourneau à analyses organiques. Bientôt il se

condense dans la petite branche du tube, une quantité considérable de chlore parfaitement sec, caractérisé par sa couleur jaune orangé, sans aucune nuance de vert.

représentée par A.S, A' S,AS', A' S'. L'acide sulfu-

rique est un hydracide (H' .S), et lorsqu'il agit sur un oxide , ce n'est pas une simple combinaison qui s'effectue , mais une double décomposition qui produit un sel neutre et de l'eau, précisément comme cela a lieu lorsque l'acide chlorhydrique agit sur les mêmes oxides. En adoptant l'hypothèse que je propose, et qui

d'ailleurs n'est pas nouvelle, l'huile de vitriol

9. Sur le FLuoB.; par MM. Knox. (Phil. mag., t. 12 , p. 105.) En faisant réagir du chlore gazeux sur du fluoride de mercure clans des vases de spath fluor, on

obtient un gaz incolore, qui parait être le fluor. Ce gaz a une odeur forte, mais qui n'est ni piquante ni irritante, et qui'. se distingue très-bien par-là, soit du chlore, soit de l'acide hydrofluo-