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ExTaArrs.
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l'igue. Il ne fume pas dans l'air, il n'éteint pas le phosphore en ignition, non plus que le fer chauffé au rouge, il rougit le tournesol et jaunit le campêche. Il parait n'attaquer que très-peu le verre bien sec. Le fluor attaque le palladium et le Outille, et même l'or; mais il n'attaque aucunement le rhodium ; en sorte qu'il est vraisemblable que l'on pourrait l'obtenir isolé en électrisant le fluorure de plomb dans un tube de spath fluor, et en se servant de rhodium pour pôle positif.
l'aide du charbon argenté; par M. Runge. ( Ann. de Pog., t. 42, p. 163.) On fait bouillir des éclats . de charbon avec
10. Réduction du SULFURIi D'ARSENIC à
une dissolution d'acétate d'argent, et on évapore presque jusqu'à siccité. Ensuite on fait sécher les éclats sans les laver, et on les chauffe au rouge dans un tube de verre. En cet état ils sont bons à être employés, et on s'en sert comme on se sert des éclats de charbon ssans argent pour la réduction de l'acide arsenieux. L'argent seul réduit aussi le sulfure d'arsenic, il est vrai, mais le métal se sublime alors en petits globules, et non sous la forme du miroir d'arsenic si caractéristique, comme c'est le cas ici. . Observations de MM. Mohr et Liebig, sur le procédé imaginé par M. Matsh pour sé-
parer de petites quantités d'ARSENIC des sub-
stances avec lesquelles il est mélangé (i). (Ann. der Pharm., t. n3 , p. 2 o7.)
La méthode de M. Marsh est excellente, et (1) Voyez Anna7es des mines, tom. XI, pag. 180.
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propre à faire découvrir la présence des plus petites traces d'arsenic. Lorsqu'a l'aide de l'acide sulfurique et du zinc le gaz hydrogène qui se dé-
gage est pur, il brûle avec une flamme matte et ne tache pas du tout un tesson de porcelaine que l'on place au-dessus ; mais, pour peu qu'il renferme d'arsenic, il produit une flamme d'un bleu clair, et le tesson de porcelaine se recouvre d'une couche miroitante noire d'arsenic. Un millième d'arsenic dans une liqueur rend la flamme, due à la combustion du gaz hydrogène, entièrement bleue ; mais lorsque la proportion est réduite à un dix-millième, la pointe seule de la flamme est colorée ; elle prend une teinte jaune verdâtre, et elle est opaque. La flamme ne cesse de tacher la porcelaine que quand la liqueur d'où provient le gaz renferme moins d'un cinq cent millième d'arsenic.
L'acide arsenique et les arseniates sont réduits de la même manière que l'acide arsenieux par le le zinc et l'acide sulfurique. Dans cette réduction
une partie de l'arsenic se précipite et s'attache au zinc, probablement en s'y combinant , et lorsqu'ensuite on traite ce zinc par l'acide sulfurique , il donne lieu à un dégagement de gaz hydrogène arsenié. On voit, d'après cela, qu'il est indispensable d'employer toujours du zinc pur, et qui n'ait pas encore servi dans les recherches que l'on veut faire de l'arsenic; Cette méthode est applicable aussi à la découverte de l'arsenic dans les substances solides. On
doit commencer dans ce cas par les dissoudre, en évitant qu'il y ait dégagement d'hydrogène. Pour l'antimoine et le sulfure d'antimoine, par exemple, on commence par les oxider au moyen