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373 terminent la formation de l'un de ces composés au lieu de l'autre. EXTRAITS.
CHIMIE.
en substituant l'éther au chloride phosphoreux ; mais alors il retient une certaine quantité d'éther, qui parait y être en proportion définie et dont on ne peut pas le débarrasser. On a vu que dans la préparation de l'oxide de phosphore il se forme une combinaison de cet oxide avec l'acide phosphorique. Pour séparer cette combinaison des acides phosphorique phosphoreux et hydrochlorique , ainsi que du phosphore, on traite le mélange par de l'éther qui enlève la majeure partie de ces substances; puis on fait digérer le résidu dans de l'alcool anhydre, qui dissout le phosphate d'oxide phosphorique, du phosphore, et le reste des acides étrangers ; puis on filtre pour séparer le phosphore qui n'a
pas été dissout.. Ajoutant alors à la liqueur filtrée de l'éther rectifié, le sel seul est précipité ; on le lave à l'éther et on le dessèche dans le vide. Ce composé est de couleur orangée, sans odeur, et presque sans saveur. Il attire l'humidité de l'air, mais très-lentement ; il se décompose spontanément en acide phosphorique et en oxide de pho-
sphore hydraté; dans l'eau la décomposition est instantanée à la température de 800. La formule qui représente sa composition est -1 P'05-1-P40, ou F019; mais il faut remarquer qu'il retient toujours une quantité très-notable de matière organique qui provient de l'alcool et de l'éther qui servent à sa préparation. L'existence du phosphate d'oxide phosphorique
vient confirmer l'opinion de M. Dulong, qui le premier a considéré l'acide phosphatique comme un composé, à proportions définies, d'acide phosphorique et d'acide phosphoreux. On ne sait pas encore bien quelles sont les circonstances qui dé-
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I. Sur l'ACIDE PHOSPHOREUX ARSENIPÈRE et sur le GAZ HYDROGÈNE ANTIMONIÉ; par M. Vogel. J. de
Phar., t. 24 , p. 2 . ) L'acide phosphoreux provenant de la combustion lente à l'air du phosphore arsenifère , contient de l'acide arsenieux. L'hydrogène sulfuré en précipite immédiatement de l'orpiment ; et, lorsqu'on le fait bouillir avec de l'eau, il s'en sépare de l'arsenic métallique. Le gaz hydrogène antimonié, découvert par
M. Thomson, renferme très - peu d'antimoine,
surtout quand West obtenu au moyen d'un alliage de zinc et d'antimoine. Lorsque le dégagement dit
gaz, préparé avec l'émétique, le zinc et l'acide muriatique , a lieu très-rapidement, on voit s'attacher de l'antimoine métallique à la partie supérieure du matras, et alors il n'éprouve aucun changement par le repos; mais quand le gaz se dégage lentement, si on l'abandonne à lui-mêmc , il s'en sépare, au bout de peu de temps, des lames métalliques d'antimoine. On peut facilement distinguer le gaz hydrogène arsenié du gaz hydrogène antimonié, en y intro-
duisant une très-petite quantité de chlore, qui précipite du premier de l'arsenic métallique tandis qu'il ne produit aucun dépôt dans le second.
Lorsqu'on brûle le gaz hydrogène antimonié dans une cloche au contact de l'air, il ne donne point de dépôt métallique, comme le fait l'hydrogène arsenié.