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CHIMIE.
EXTRAITS.
cureux bouillant des écailles brillantes d'acétate de mercure bien reconnaissables.
mésityque ce que le gaz oléfiant est à l'alcool ordinaire. Avec le perchlorure de phosphore et l'acétône on obtient l'hydrochlorate C"118, H' Ch' ; avec
29. Action du fer sur /'ACIDE BENZOÏQUE à une
température élevée; par M. F. Darcet. ( Ann. de Ch., t. 66, p. 99. ) En faisant passer de l'acide benzoïque en vapeur
sur du fer rouge, on obtient une huile jaunâtre,
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l'iode, l'hydriodate mésityque C' 'H', H41'. L'éther mésityque se combine en deux proportions avec l'acide sulfurique.
fluide, et d'une odeur empyreumatique, mêlée de l'odeur des amandes amères. Cette huile, distillée au bain-marie, laisse un résidu de goudron, et il
31. Observations sur le SUCRE DE CANNE, et sur
d'une odeur particulière, qui entre en ébullition à 86° et qui se congèle à 6°. Ce liquide est composé de
On sait qu'il existe deux variétés de sucre bien distinctes, savoir : le sucre ordinaire extrait de la canne, de la betterave et de l'érable, et le sucre de raisin, qui se trouve aussi dans l'urine des diabettes, et qui se produit quand on met l'amidon, le ligneux ou le sucre de lait en contact avec l'acide sulfurique dilué. Le sucre ordinaire se combine avec les bases sans subir aucune modification; car en décomposant les saccharates par les acides faibles, le sucre
passe à la distillation un liquide encore fluide,
Carbone Hydrogène
0,92065 0,07035
C'est donc de la benzoïne G' H". Dans l'expérience l'acide benzoïque H 04 se décompose en benzoïne C H' et en acide carbonique C404. 3o. Recherches sur l'acide PYRO-ACÉTIQUE ; par M. B. Kane de Dublin. (Acad. desSc., 1837, n. 4.)
L'esprit pyro-acétique ( acétône) est un alcool semblable, pour la plupart de ses propriétés, à l'alcool ordinaire, mais qui pourtant s'en sépare dans quelques réactions pour suivre des lois particulières. Distillé avec de l'acide sulfurique concentré, cet alcool fournit un liquide très-léger, bouillant à 135°, et composé de C H', ce qui prouve que la
formule de l'acétône est C- H" 0'. J'appelle le corps anhydre C'
mésitylène. Il est à l'alcool
un nouvel acide provenant de l'action des alcalis sur le SUCRE D'AMIDON; par M. Péligot.
( Acad. des Sc., 1837, juillet. )
reparaît avec toutes ses propriétés caractéristiques.
Il en est tout autrement du sucre d'amidon. Les alcalis et les terres alcalines le transforment, même à froid, en un acide puissant qui neutralise complétement les bases, et que l'on peut extraire
de la combMaison insoluble qu'il forme avec l'oxide de plotnb , et en un autre corps non volatil, qui possède la propriété de réduire immédiatement à froid les sels d'argent et de mercure.