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que, ces substances perdent chacune un atome d'eau, pour se combiner avec deux atomes d'acide sulfurique anhydre, et constituer ainsi les acides sulfovinique et sulfo-glycérique.
Les sulfo -glycérates sont en général très-solubles. Lorsque l'on fait chauffer de l'acide sulfo-glycérique avec deux atomes de chaux ou de baryte,
au milieu de l'eau, la glycérine devient libre, et il se forme du sulfate de chaux ou de baryte. 34. Sur la composition de la CIRE D'ABEILLES; par M. Hess. ( Répert. de Ch., t. 3 P. 224. ),
Lorsque l'on traite la cire vierge d'abeilles de Russie par de l'éther à froid à plusieurs reprises, il reste de la cire blanche pure, qui est dure , cassante, et qui se fond entre 64 et 65° c.; je l'ai trouvée composée de Carbone Hydrogène. Oxygène
0.8084 0,1322 0,0594
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En évaporant la dissolution éthérée et lavant le résidu avec de l'éther jusqu'à ce qu'il soit décoloré, ce qui reste est encore de la cire pure. Ces faits prou-
vent que la cire n'est pas composée, comme on l'avait cru, de deux substances différentes, l'une très-soluble dans l'alcool, la cerine; et l'autre peu soluble, la myricine. Le résultat de mon analyse s'approche beaucoup de celui que Saussure a obtenu, et de celui que donne M. Boussingault pour la cire du ceroxilon andicolce. Mais M. Oppermann a trouvé, pour la cire du Japon et pour la cire du Brésil une composition différente, savoir :
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EXT.RA.ITS.
CHIMIE.
Pour la dire du Japon.
Carbone Hydrogène. Oxygène. .
.
.
0,7097 0,1207 0,1096
Pour la cire du Bràil.
0,7288 0,1203 0,1509
De mon côté, en traitant la fécule de seigle par de l'acide nitrique, j'ai obtenu, outre de l'acide oxalique, une substance grasse semblable à de la cire ; soluble dans l'alcool et surtout dans l'éther, susceptible de former, avec les alcalis, des savons solubles dans l'eau, et qui m'a donné à l'analyse: Carbone Hydrogène.
.
Oxygène
.
0,7337 0,1214 0,1649
Or, on remarque que dans ces différentes substances le carbone et l'hydrogène sont toujours dans le même rapport, celui de i à2. J'en conclus
que ce ne sont que différents oxides du même carbure d'oxygène CH'.
35. Nouveau moyen pour travailler le cAouTcHouc. ( Ann. der Pharm. 1837.)
L'emploi de l'éther, de l'essence de térébenthine, de l'huile volatile tirée du caoutchouc, du baume de copahu et des huiles des fhbriques du gaz d'éclairage, pour dissoudre le caoutchouc, a l'inconvénient d'être fort dispendieux et de produire des vernis qui ne se desséchent que difficilement ; depuis quelque temps on se sert avec avantage de l'ammoniaque. On met dans un vase la gomme élastique coupée en morceaux, on la couvre d'ammoniaque caustique, et on laisse le tout dans cet état pendant plusieurs mois. L'ammoniaque devient brune et la gomme prend une apparence brillante et soyeuse semblable à des nerfs frais ° 7